paour

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Voir le breton paour et l’occitan paure (lou paour hom, « le pauvre homme ») ; mot dialectal cité sans exemple par Littré qui le rapproche aussi de l’allemand Bauer (« paysan »).

Nom commun [modifier le wikicode]

paour \Prononciation ?\ masculin

  1. (Rare) Lourdaud, rustre, grossier.
    • Ma grand-mère (…) m'assenait souvent d'un « tu es encore habillé comme un paour kaez tru » assorti d'un regard noir. — (forum de discussion)
    • Va Louis gros paour / Du Temple dans la tour'— (La Carmagnole, 1792)

Traductions[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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Ancien français[modifier le wikicode]

Nom commun [modifier le wikicode]

paour *\Prononciation ?\ féminin

  1. Variante de peor.

Breton[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1499 : paur)[1] De l’ancien français povre.[2]

Adjectif [modifier le wikicode]

Nature Forme
Positif paour
Comparatif paourocʼh
Superlatif paourañ
Exclamatif paourat
Mutation Forme
Non muté paour
Adoucissante baour

paour \ˈpɔwr\

  1. Pauvre.
    • Biken nemed paour ne vin. — (Jules Gros, Le Trésor du Breton parlé - Troisième partie - Le style populaire, Emgleo Breiz - Brud Nevez, 1984, page 324)
      Je ne serai jamais que pauvre.
    • — Jezuz ! Ma bugaligoù baour, yaouankik ocʼh cʼhoazh, [...]. — (Fañch an Uhel, Kontadennoù ar Bobl /3, Éditions Al Liamm, 1988, page 11)
      Jésus ! Mes pauvres enfants, vous êtes encore tout jeunes.

Antonymes[modifier le wikicode]

Dérivés[modifier le wikicode]

Nom commun [modifier le wikicode]

Mutation Singulier Pluriel
Non muté paour peorien
Adoucissante baour beorien
Spirante faour feorien

paour \ˈpɔwr\ masculin (pour une femme, on dit : paourez)

  1. Pauvre.
    • Ar paour pa binvidika, gand an diaoul a ya. — (Jules Gros, Le Trésor du Breton parlé - 2 : Dictionnaire breton-français des expressions figurées, Librairie Bretonne Giraudon, 1977, page 394)
      Le pauvre, quand il devient riche, est emporté par le diable.
    • An dud pinvidig n’int ket ken tost hag ar beorien. — (Jules Gros, Le Trésor du Breton parlé - 2 : Dictionnaire breton-français des expressions figurées, Librairie Bretonne Giraudon, 1977, page 527)
      Les riches ne sont pas aussi regardants que les pauvres.
    • Bemdez e teue peorien, betek toull an nor da astenn o dorn : tud aet war an oad peurvuiañ ha re gozh da gaout labour. — (Yeun ar Gow, E skeud Tour Bras Sant Jermen, Éditions Al Liamm, 1978, page 109)
      Tous les jours des pauvres venaient jusqu’à la porte tendre la main : des gens devenus vieux la plupart du temps et trop âgés pour avoir du travail.

Références[modifier le wikicode]

Moyen français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

De l’ancien français paor.

Nom commun [modifier le wikicode]

paour *\Prononciation ?\ féminin

  1. Peur.

Dérivés dans d’autres langues[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]