« manécantant » : différence entre les versions

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Version du 27 février 2021 à 17:55

Français

Étymologie

(1547)[1] Du latin médiéval ecclésiastique manecantans (1175)[2] formé sur mane (« le matin ») et cantans, gérondif de cantare (« chanter »), le manécantant étant chargé d’entonner les premiers chants liturgiques matinaux[3].

Nom commun

Singulier Pluriel
manécantant manécantants
\ma.ne.kɑ̃.tɑ̃\

manécantant \ma.ne.kɑ̃.tɑ̃\ masculin

  1. Nom donné aux maitres de chant des enfants de chœur dépendant des chapitres de Lyon, du XIIe au XVIIIe siècle.
    • Laquelle [antienne] n’est chantee sinon que par les Incorporez ; laquelle finie, le Manecantant, ou Maistre des Enfants de Chœur, la recommence, & laquelle est chantée par les Prestres simples, Diacres, Clercs, Clergeons. — (Offices, litanies et prières qui se chantent ez trois iours des Rogations, au Dioecese de Lyon, Jacques Roussin, Lyon, 1642)
    • C’est là [dans la Manécanterie] qu’habitait dans les siècles passés un officier du chapitre, le manécantant, nom formé de deux mots latins mane cantare, chanter matin, parce que c’était à lui à entonner toutes les messes « matinières », comme on disait alors. — (F. Lavallée, Qu’est-ce qu’une « école cléricale » ?, Semaine religieuse du Diocèse de Lyon, 20 avril 1923, page 331)

Variantes

Dérivés

Traductions

Voir aussi

Références

  1. Archives municipales de Lyon, Comptabilité communale 1546-1547, cote CC 0972
  2. Statuta Ecclesiae Lugdunensis (Statuts de l'Êglise de Lyon, 1175), retranscrits par l’abbé J. Roux, La liturgie de la sainte église de Lyon d'après les monuments, Aimé Vingtrinier, Lyon, 1864, page 136
  3. Henri Hours, Antiqua Leidradi Schola, Église à Lyon n° 10, 1999