martin-chasseur

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1791) Ce mot fut créé de toutes pièces par le naturaliste français François Le Vaillant vers 1790, comme il le narre dans son Voyage de Monsieur Le Vaillant dans l'intérieur de l'Afrique, par simple calquage sur martin-pêcheur, nom donné à plusieurs genres apparentés au sein de la famille des alcédinidés[1]. Le Vaillant découvrit, en effet, les premières espèces de martins-chasseurs.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
martin-chasseur martins-chasseurs
\maʁ.tɛ̃.ʃa.sœʁ\
Un martin-chasseur du Sénégal (Halcyon senegalensis), l'une des 70 espèces de martin-chasseur.
Le martin-chasseur géant (Dacelo novaeguineae) est universellement connu sous le nom de kookaburra.

martin-chasseur \maʁ.tɛ̃.ʃa.sœʁ\ masculin

  1. (Ornithologie) Nom normalisé donné à 12 genres d'oiseaux comprenant 70 espèces d’Afrique, d’Asie et d'Australasie voisines des martins-pêcheurs et appartenant à la famille des alcédinidés, caractérisées par leur tête démesurée, leur bec fort et robuste aux teintes parfois très vives, leur régime omnivore composé tant de vertébrés que d'invertébrés, et parmi lesquelles on retrouve quatre espèces australasiennes appelées également kookaburras (e.g. martin-chasseur géant) et très idiosyncratiques → voir kookaburra.
    • Entr'autre oiseaux neufs de ce Canton , je tirai un petit aigle qui avoit une huppe fort longue & pendante derriere la tête, & je nommai martin-chasseur un autre oiseau , à cause de son analogie, quant à la forme , avec celui nommé martin-pêcheur : son bec allongé est rouge; le dos, les aîles &c la queue sont d'un bleu vif; il vit d'insectes, n'habite que les bois & fait son nid dans des creux d'arbres: je n'oublierai pas ce bel animal dans mon Ornythologie. — (François Le Vaillant, Voyage de Monsieur Le Vaillant dans l'intérieur de l'Afrique, Volume 2, B. Le Francq, Bruxelles, 1791, page 175)

Traductions[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  1. François Le Vaillant, Voyage de Monsieur Le Vaillant dans l'intérieur de l'Afrique, Volume 2, B. Le Francq, Bruxelles, 1791, page 175