Gros lolos, énormes roberts, y’a du monde au balcon.— (Les VRP, Les nénés des nanas des nains, 1990)
Sans doute elle avait enfilé un chandail direct sur sa peau… elle était sans soutien-gorge et ses roberts gardaient leur fermeté, leur hardiesse.— (Alphonse Boudard, Le corbillard de Jules, Éditions de la Table Ronde, 1979, page 246)
Jo — Oh, c'est aux doudounes qu'elle est sensible. Marcel — Aux doudounes ? Mais qu’est-ce que c’est que ça les doudounes ? Jo — Les gaillards, les roberts, les nénés quoi. Il faut tout lui expliquer à ce mec-là, il entrave rien.— (Michaël Abécassis, Fric-Frac et Circonstances atténuantes, Éditions Publibook, 2003, page 50)
Tout en jetant de fréquents coups de roberts en bas, je compulse l'annuaire.— (San-Antonio, Bas les pattes !, Éditions Fleuve noir, 1954, chap. XVII)
C’est pourtant pas que je sois intimidable, mais quand le Dabuche fait ces roberts-là, l’archevêque de Canterbury lui-même prendrait des vapeurs.— (Frédéric Dard (San-Antonio), Tout le plaisir est pour moi, Fleuve Noir, 1959, pages 44-45)
Dans beaucoup de localités, l’Ascophyllum est connu sous le nom de Robert ; Moquin-Tandon dit qu'on l' appelle aussi Vraigin. — (Camille Sauvageau, Utilisation des algues marines, Librairie Octave Doin, 1920, page 49)
Quant à l’Ascophyllum, il se rencontre au même niveau que le Fucus vesiculosus, on le connaît aussi sous le nom de « robert » et de « vraigin » (Moquin-Tandon).— (Mémoires de l'Académie des sciences, arts et belles lettres de Dijon, Dijon, 1921, page 246)
Différentes sortes d’ardoises : selon les dimensions : les poures (14 × 22) ; les dix-nou vantè-sâ (19 × 27) ; les van-trente (20 × 30). Les belons, les roberts, les juges ; ces trois dernières ne sont plus fabriquées aujourd’hui. Selon l’épaisseur : les minces, les ordinaires, les choisies, les fortes.— (Maurice Richard, Les Mots du Haut-Chablais : Morzine, Avoriaz, La Fontaine de Siloé, 1994)
(Religion) Pièce de tissu faisant partie de l’habit des religieux de l’ordre de Fontevrault.
Fontevrault (Ordre de) […] Leur habillement consiste en une tunique ou robe noire, une chape ; et par-dessus un chaperon ou grand capuce auquel sont attachées deux pièces de drap, l’une par-devant, l’autre par-derrière : ces pièces de drap, qu’ils nomment des roberts, sont de la longueur et de la largeur d’un palme, avec des ceintures de laine pour serrer leur robe.— (Abbé Jacques Paul Migne, éditeur, Encyclopédie théologique, tome XXI : Révérend Pierre Hélyot, Dictionnaire des ordres religieux, tome II, Ateliers catholiques du Petit-Montrouge, 1849)