Sa cathédrale a la couleur de l’abricot et dresse ses coupoles pointues comme des couronnes de princes siamois.— (Albert t'Serstevens, L'Itinéraire espagnol, éditions Plon, 1933 (à propos de la cathédrale de Ségovie))
Timoléon ne mentionne pas les katoï, les travestis qui se produisaient dans des épisodes du Ramakien, version siamoise du Râmâyana.— (Dirk Van der Cruysse, L'abbé de Choisy : Androgyne et mandarin, Éditions Fayard, 1995)
Qualifie un chat originaire du Siam.
M. du Bujadoux a une chatte siamoise qui était la meilleure affection de défunte Bélisée.— (Jouhandeau, M. Godeau, 1926)
Géants et nains, hommes troncs et femmes colosses, enfants à deux têtes et frères siamois ont été exhibés sur nos pistes, mais ils n’y ont pas de rôle actif à l’exception toutefois des nains qui font souvent fonction de clowns.— (Histoire du spectacle, 1965)
... dans d'autres ils se confondaient, devenaient siamois, inséparables.— (Véronique Olmi, Les évasions particulières, Le Livre de Poche, 2022)
Il existe en siamois et en laotien des littératures relativement peu anciennes, la langue proprement littéraire des Thai de civilisation indienne ayant été le pāli.— (Lang. Monde, 1952, page 573)
En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple : Homme moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés). Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.