soue
Français
Étymologie
- De l’ancien français sou, seut, du bas-latin salique sotem, sutem, du gaulois *suteg- (« toit à porc »), forme composée de succos « cochon » (cf. breton houc'h) et tegia « maison » (cf. breton ti, irlandais teach) → voir sus, tego et tectum en latin.
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
soue | soues |
\su\ |
soue \su\ féminin
- Abri dans lequel on élevait quelques porcs ; porcherie.
- À l’odeur aussi, une odeur à faire vomir, on se serait cru dans une soue. — (Takiji Kobayashi, Le Bateau-usine, traduit par Evelyne Lesigne-Audoly, édition Yago, 1929, page 10)
- Une fin d’après-midi, on passa devant la soue du cochon sans lui donner à manger. Il gueulait d’ailleurs comme à son habitude réclamant son dû. — (Blog, 2007)
- J'ai pas confiance en vous, misérables petits porcs. Aussitôt sortis de vos soues, vous avez plus rien dans le ventre. — (J. R. R. Tolkien (trad. D. Lauzon), Le Seigneur des anneaux, t. 2 : Les Deux Tours, chap. 3 : « Les Uruk-hai », 2015)
Traductions
Homophones
Anagrammes
Références
- « soue », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
Ancien français
Nom commun
soue \Prononciation ?\ féminin
- Variante de seuwe.
Références
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (seuwe)
Angevin
Forme de verbe
soue \Prononciation ?\
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe signifiant « suer ».
Références
- Anatole Boucherie, Le dialecte poitevin au XIIIe siècle, Pédone-Lauriel, 1873, 388 pages, page xiv