turne
:
Français
Étymologie
- De l’alémanique alsacien turn (« prison ») (information à préciser ou à vérifier) dérivant de l’ancien français torn* lui même dérivant de l'ancien français tor (« tour ») [1][2]
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
turne | turnes |
\tyʁn\ |
turne \tyʁn\ féminin
- (Argot scolaire) Maison, chambre, dans l’argot scolaire et universitaire.
- Lorsque nous rentrions en classe, nous les voyions se glisser hors des « turnes » où étaient les pianos, et se cacher dans nos rangs avec la démarche lourde de gens à demi sommeillant. — (Valery LarbaudLe modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire., Fermina Márquez, 1911, rééd. Le Livre de Poche, page 32)
- Et alors vous allez me libérer les locaux avant ce soir, vous entendez ? J’veux les turnes impeccables, les draps en tas dans le couloir et les clefs sur la porte ! Vous retournez crécher dans vos pays de débiles, et vous foutez le camp de ma salle de bain ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre II, épisode La Chambre)
- (Argot) Chambre inconfortable.
- Voyez-vous, madame, reprit-il, un peu embarrassé, vous ne pouvez pas éternellement moisir dans cette turne. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 61)
- « Rien qu'avec tes billets perdants, » dit Lola Albright à Gig Young, « on pourrait retapisser toute cette sale turne ! » — (Réjean Ducharme, L'hiver de force, Gallimard, 1973, p. 59)
Variantes orthographiques
Synonymes
Dérivés
Traductions
Prononciation
- Paris (France) : écouter « turne [tyʁn] »