Macchabée

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : macchabée

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Siècle à préciser) Du latin Machabaei ou Machabaeus, en grec ancien Μακκαβαῖος, Makkabaíos, de l’hébreu מכבי, makabí. Le nom commun fait allusion à la lutte héroïque menée par Judas Maccabée et ses frères contre les Syriens, relatée dans les deux livres apocryphes des Macchabées.

Nom propre [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
Macchabée Macchabées
\ma.ka.be\

Macchabée \ma.ka.be\ masculin et féminin identiques

  1. (Histoire) Juif qui mena la résistance contre la politique d’hellénisation forcée pratiquée par les Séleucides au second siècle avant J.-C., famille qui fonda la dynastie des Hasmonéens.
    • La révolte des Macchabées.

Notes[modifier le wikicode]

Peu de noms masculins se terminent par -ée en français : androcée, apogée, athée (épicène), athénée, Borée/borée, caducée, camée, cicisbée, Colisée, conopée, coryphée, écomusée, Élysée/élysée (l’adjectif est épicène), Empyrée/empyrée, gynécée, hyménée, hypogée, lépidostée, lépisostée, Lycée/lycée, Macchabée/macchabée, mausolée, Musée/musée, nymphée, périgée, périnée, Pirée, pongée, propylée, Protée/protée, Prytanée/prytanée, pygmée (épicène), romanée, scarabée, sigisbée, spondée, trochée, trophée, vosne-romanée, zée.

Variantes[modifier le wikicode]

Dérivés[modifier le wikicode]

Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Macchabée Macchabées
\ma.ka.be\

Macchabée \ma.ka.be\ masculin et féminin identiques

  1. Héros, martyr d’une cause.
    • Animé d’une force surnaturelle, je me dégageai de mes liens, et avec le fer d’une lance, je creusai à mon général une fosse profonde. J’y réunis le tronc et le chef de Maurice, en priant le nouveau Macchabée d’obtenir bientôt pour son soldat une place dans la Milice céleste. — (François-René de Chateaubriand, Les Martyrs, t. 2, 1810, p. 11)
    • Ibrahim est incontestablement un héros, et Méhémet-Ali un grand homme ; mais toute leur fortune repose sur leurs deux têtes ; ces deux hommes de moins, il n’y a plus d’Égypte, il n’y a plus d’empire arabe, il n’y a plus de Machabées pour l’islamisme. — (Lamartine, Voyage en Orient, tome 2, 1835, page 61)

Voir aussi[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]