tripalium

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Date à préciser) Du latin tripalium.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
tripalium tripaliums
\tʁi.pa.ljɔm\

tripalium \tʁi.pa.ljɔm\ masculin

  1. (Antiquité) Instrument d’immobilisation et de torture à trois pieux utilisé par les Romains pour punir les esclaves rebelles.
    • Une autre tôlarde embauchée à la bibliothèque depuis longtemps lui avait fait remarquer : « “tripale”, c’est comme “tripalium”, c’était le nom d’un instrument de torture à trois branches chez les Romains, et c’est la racine du mot “travail”. Étymologiquement le mot “travail” vient d’un instrument de torture qui s’appelle comme les bâtiments d’ici, où ils nous exploitent et nous torturent, tu saisis ? — (Mathieu Rigouste, Théorème de la hoggra : histoires et légendes de la guerre sociale, Collection Béton arméE, éditions BBoyKonsian, 2011.)
  2. (Antiquité, Maréchalerie) Instrument servant à ferrer de force les chevaux rétifs.

Synonymes[modifier le wikicode]

Maréchalerie

Traductions[modifier le wikicode]

Latin[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Ier siècle avant J.C.)[1] Attesté chez Cicéron[1]. Dérivé de tripalis, avec le suffixe -ium[2].

Nom commun [modifier le wikicode]

Cas Singulier Pluriel
Nominatif tripalium tripalia
Vocatif tripalium tripalia
Accusatif tripalium tripalia
Génitif tripaliī tripaliōrum
Datif tripaliō tripaliīs
Ablatif tripaliō tripaliīs

tripalium \Prononciation ?\

  1. (Maréchalerie) Instrument servant à ferrer de force les chevaux rétifs.
  2. (Par extension) Instrument d’immobilisation et de torture à trois pieux utilisé par les Romains pour punir les esclaves rebelles.

Dérivés dans d’autres langues[modifier le wikicode]

Forme d’adjectif [modifier le wikicode]

tripalium \Prononciation ?\

  1. Génitif pluriel de tripalis.

Références[modifier le wikicode]

  • [1] : tripalium sur www.dicolatin.com
  • [2] : Jean Bouffartigues et Anne-Marie Delrieu, Trésor des racines latines, Éditions Belin, 2008, page 282