étriller

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Français

Étymologie

(XIIe siècle) Du latin strigilare, de strigilis, « étrille ».

Verbe

étriller \e.tʁi.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Frotter, nettoyer avec l’étrille.
    • Étriller un cheval, un mulet.
    • Il lava la voiture jusqu’à ce qu’il la vît reluire comme une glace ; la jument fut si proprement étrillée qu’on n’eût pu trouver un atome de crottin ou de poussière sur sa robe grise. — (Rodolphe Girard, Marie Calumet, Montréal, 1904, ch. XVI)
  2. (Sens figuré) (Familier) Battre quelqu’un, le maltraiter.
    • — Les petits polissons se seront amusés dans ma barque hier au soir, pensa-t-il ; si je les attrape, je les étrillerai d’importance. — (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, rééd. Éditions Complexe, 1989, page 112)
    • — Cogolin, tu parles sans avoir été interrogé. À la prochaine impertinence de ce genre, tu seras étrillé. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
    • – Si vous vous imaginez que je suis un type qui se laissera étriller sans rien dire, comme vos conscrits, vous vous fourrez joliment le doigt dans l’œil, messeigneurs… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 351 de l’édition de 1921)
  3. (Sens figuré) Faire payer trop cher une prestation.
    • Ce marchand étrille ses clients.

Dérivés

Traductions

Prononciation

Homophones

Anagrammes

Références