« étonner » : différence entre les versions

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
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Version du 30 décembre 2013 à 23:35

Français

Étymologie

Faisait estoner en ancien français, du latin populaire *extonare, avec changement de préfixe, du latin adtonare (« frapper de la foudre, frapper de stupeur »→ voir é- et tonner).

Verbe

étonner \e.tɔ.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Sens étymologique concret) Ébranler à la manière du tonnerre.
    • Il [le travail au feu] était utilisé dans l'antiquité pour « étonner » les roches les plus dures. — (J. Cahen, Bruet, Carrières, 1926)
    • Au XIXe siècle, étonner pouvait prendre le sens d’un coup de foudre amoureux.
  2. Surprendre par quelque chose d’extraordinaire, d’inattendu, frapper de stupeur.
    • J’en sais la raison, je ne m’en étonne plus.
    • Ne vous étonnez pas s’il en use de la sorte.
    • Le fronton de cette église est étonnant !
    • On est alors fort étonné de retrouver les morceaux de bismuth intacts, leur aspect extérieur ne diffère en rien de ce qu’il était avant la chauffe. — (Pierre Curie, Propriétés magnétiques des corps à diverses températures; Annales de chimie & de physique, 7e série, t. V, juillet 1895)
    • J’écoute le vaguemestre nous lire le courrier qui part : il approuve sans réserve la carte du colonel : Tout va bien, mais est étonné par celle du capitaine adjoint qui écrit à ses deux fillettes : Bonjour dominical du papa : Il n’aurait jamais cru que c’était un calotin ! — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
    • Il traita d’abord Joséphine de putain, chose affirma-t-il qui ne l’étonnait guère attendu qu’elle était la fille de sa mère. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)

Dérivés

Traductions

Prononciation

  • Erreur Lua : Paramètre requis « 3 » absent.

Références