affaler

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
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Français

Étymologie

(1610) Du néerlandais afhalen (« enlever ») ou afvallen (« tomber »).

Verbe

affaler \a.fa.le\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’affaler)

Un moine affalé (5) par terre. (Adolf HumborgLe modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire.: In the Cloister's Kitchen)
  1. Modèle:marine Abaisser un cordage pour l’aider à courir dans sa poulie ou dans son conduit et à descendre plus facilement.
    • Affaler une manœuvre.
  2. Modèle:par ext Modèle:marine Abaisser une voile.
    • L’équipage affala la misaine.
    • Si malgré tout, l’enrouleur reste bloqué, on peut toujours affaler le génois si l’enrouleur est en position déroulée complète. — (Gilles Barbanson, Jean Besson, Naviguer en solitaire ou en équipage réduit, 2005)
  3. Pousser un bâtiment, un navire vers la côte, en parlant du vent, et le mettre en danger d’échouer.
    • Le vent nous avait affalés sur la côte.
    • Le navire va s’affaler, s’il ne change pas de manœuvre.
  4. (Pronominal) Se laisser glisser le long d’un cordage, etc., pour descendre plus vite.
  5. (Pronominal) Modèle:par ext (Familier) Se laisser tomber, se vautrer ou, simplement, tomber.
    • De fatigue, il s’affala sur un banc.
    • Il s’est affalé par terre de tout son long.
    • Mme Gaunie à l’épicerie s’affale sur le porte-parapluies, les jambes écartées : – « Quand vous me voyez faire ça, dit-elle, c’est que je suis bien lasse. » — (Marcel JouhandeauLe modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire., Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 151.)
    • Autrefois mes journées se ressemblaient si fort que je me demandais parfois si je n’étais pas condamné à subir l’éternel retour de la même. Elles n’avaient pas beaucoup changé, elles gardaient la mauvais habitude de s’affaler en tremblotant ; mais moi, j’avais changé en elles ; ce n’était plus le temps qui refluait sur mon enfance immobile, c’était moi, flèche décochée par ordre, qui trouais le temps et filais droit au but. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 194.)
  6. (Sens figuré) (Par extension) Réduire fortement.

Antonymes

Dérivés

Traductions

Prononciation

Voir aussi

  • affaler sur l’encyclopédie Wikipédia

Références