(Pays basque)(Pelote basque) Sorte de panier d’osier, fixé au poignet par l'intermédiaire d'un gant plat en cuir, pour renvoyer la balle, au jeu de la pelote basque. Le masculin est souvent d'usage en français malgré sa terminaison en -a et l'influence du féminin en espagnol : una chistera. Un « grand chistera » est toujours au masculin.
Un dernier exemple en 1954 concerne le Sporting : l'organisation du premier championnat de France professionnel à grand chistera. — (Bulletin, Volumes 132 à 133, Société de Borda, 2007)
Les matches se disputaient au milieu d'un grand vacarme produit par les cris des parieurs comme les parties de chistera en Espagne.— (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
(Par extension)féminin(Au rugby), c'est une passe effectuée dans le dos, en jetant le bras vers l’arrière, généralement par un demi de mêlée.
Restent les types de passes exceptionnelles, comme la fameuse chistera. Pratiquée par les basques […], elle crée toujours une grande surprise.— (Le Rugby Pour les Nuls, Frédéric VIARD et François DUBOISSET, 2011, consultable sur GoogleBooks)