escalope
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Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (1691) Apparait avec le sens de « façon d’apprêter la viande de veau » (Fr. Massiallot, Nouveau cuisinier royal et bourgeois : veau à l’escalope) ; (1742) « mince tranche de viande ou de poisson ».
- Mot d’origine obscure, peut-être dérivé de écale (« coquille »), de l’ancien français escalope (« coquille »), escalophe (« coquille de noix »).
- Voyez le sens de « coquille » dans l’anglais scallop (« coquille Saint-Jacques ») → voir chaloupe.
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
escalope | escalopes |
\ɛs.ka.lɔp\ |
escalope \ɛs.ka.lɔp\ féminin
- (Cuisine) Tranche mince de viande blanche ou de poisson, de foie gras, etc.
Une escalope de veau.
Escalope de turbot.
- Les entrées venaient de paraître : des poulardes à la maréchale, des filets de sole sauce ravigote et des escalopes de foie gras. — (Émile Zola, Nana, 1881)
- Mme Touche est une lourde personne dont les joues ressemblent à des escalopes crues. — (Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 115)
- « Mais, que veux-tu, mon chéri, on n’écrit pas un beau livre comme on retourne une escalope ! » — (Henri Troyat, Le mort saisit le vif, 1942, réédition Le Livre de Poche, page 161)
- 24 mai 1941 – Hier soir, chez une amie de Flora. Rien à manger et trois bouteilles de mousseux pour vingt. Je suis partie à dix heures, affamée. Celui qui m’aurait offert une escalope pannée [sic] m’aurait eue. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 161)
— Vous voyez ! Ça se prive de viande et de tout, ceux-là, pour pouvoir envoyer des cartes postales à des paumés comme eux. Paumés, va ! Moi, je reste là mais, au moins, je mange mon escalope midi et soir. Parce que, madame Snif, je digère plus que ça, l’escalope.
— (René Fallet, Paris au mois d’août, Denoël, 1964, Le Livre de Poche, page 25)- Son visage était la neutralité même. Rien ne bougeait sur sa peau rose comme un escalope de veau. — (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 187)
- (Par analogie)(Vieilli)(Argot) Main.
- Se serrer l'escalope.
- (Vulgaire) Grandes lèvres du sexe d'une femme.
- Entre les deux jambes on lui voit pendre tout son truc, les grandes lèvres, les petites, les escalopes au grand complet. — (Pierre Bourgeade, l'aurore boréale, Éd. Gallimard, 1973)
- (Golf) Divot.
Dérivés[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
Forme de verbe [modifier le wikicode]
Voir la conjugaison du verbe escaloper | ||
---|---|---|
Indicatif | Présent | j’escalope |
il/elle/on escalope | ||
Subjonctif | Présent | que j’escalope |
qu’il/elle/on escalope | ||
Impératif | Présent | (2e personne du singulier) escalope |
escalope \ɛs.ka.lɔp\
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de escaloper.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de escaloper.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de escaloper.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de escaloper.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de escaloper.
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Lyon) : écouter « escalope [Prononciation ?] »
- Suisse (Lausanne) : écouter « escalope [Prononciation ?] »
- Vosges (France) : écouter « escalope [Prononciation ?] »
- Nancy (France) : écouter « escalope [Prononciation ?] »
- Saint-Laurent-de-Cerdans (France) : écouter « escalope [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « escalope [Prononciation ?] »
Anagrammes[modifier le wikicode]
→ Modifier la liste d’anagrammes
Références[modifier le wikicode]
- Étymologie : « escalope », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (escalope), mais l’article a pu être modifié depuis.
Ancien français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Nom commun [modifier le wikicode]
escalope *\Prononciation ?\ féminin
- Coquille, cosse, écaille.
- La limace gète son cors
De l’escalope toute fors — (Rutebeuf, Vie de sainte Élisabeth, édition de Jubinal. Manuscrit gete.)
- La limace gète son cors
Variantes[modifier le wikicode]
Références[modifier le wikicode]
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
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