lifting

Français

(1934)
- (1934) "pratiquée en chirurgie esthétique de la face est certainement celle que mon maître et ami, le Dr Passot, appelait le « lifting » du visage.", page 37, Paris-Alger magazine : revue mensuelle de la femme / directeur Fernand Fontana, 1 décembre 1934
- (1934) "le lifting est une opération qui consiste à retendre l’épiderme", page f24, "Vu : journal de la semaine", 15 août 1934
(1936) mot d'origine étrangère: "ont mis en circulation dans notre langue des mots barbares : peeling, lifting, dont plusieurs d'entre vous, mes chères lectrices, auront cherché la signification." La Mode et la maison, 27 décembre 1936
(1955) De l’anglais américain face lifting (« lissage du visage »), de lift (« (sou)lever »).
- (1950) "Face lifting. — Cette technique nouvelle", La Femme chic / dir. Pierre Louchel ; André Thiébaut, 1950
- (1950) "électro-lifting", publicité, Figaro : journal non politique, page 2, 19 avril 1950
- (1950) "Il modèle le visage et donne l’effet d’un « face lifting »", Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques : hebdomadaire d'information, de critique et de bibliographie, page 7, 28 décembre 1950

Singulier	Pluriel
lifting	liftings
\lif.tiŋ\

lifting \lif.tiŋ\ masculin

(Faux anglicisme) (Chirurgie) Opération de chirurgie esthétique destinée à retendre la peau. Lissage ou remodelage sont recommandés à la place de cet anglicisme.
- Depuis son lifting elle arbore constamment une espèce de sourire crispé qui me met mal à l’aise.
(Par analogie) Opération de réarrangement ou modification superficielle d’une chose.
- Je portais toujours cet imperméable. Les effets du petit coup de lifting que j’avais essayé de lui donner s’étaient, depuis longtemps, dissipés. — (San-Antonio (Frédéric Dard), Je le jure, Éditions J’ai Lu, 1975, page 121)
- Tels George Lucas sur la première trilogie Star Wars, ses producteurs se sont permis un lifting à coups d'effets spéciaux de synthèse pas très réussis, glissant des vaisseaux à rayons laser fluos ici, des kaméhaméhas translucides là, n’ajoutant qu’une couche de nanardise supplémentaire. — (François Cau, Nanarland : Le livre des mauvais films sympathiques, éd. Ankama, 2016, volume 2, page 159)