Il y a cinquante ans bien sonnés que feu ma bonne mère, m’ayant préparé de ses mains une tartine de raisiné, la mit dans un panier dont elle me passa l’anse au bras, et me mena, ainsi muni, à la pension tenue par M. Douloir.— (Anatole France, Le Crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, p. 79-80.)
Quelquefois une énergie singulière, un pittoresque effrayant : il y a du raisiné sur le trimar (du sang sur le chemin).— (Victor Hugo, Le Dernier Jour d’un condamné, Charles Gosselin, 1829)
Ils pissaient le raisiné, mes trois croquemitaines, et on entendait plus leurs grandes gueules lancer des défis.— (Albert Simonin, Touchez pas au grisbi !, Gallimard, 1953)
Ils pissaient le raisiné, mes trois croquemitaines, et on entendait plus leurs grandes gueules lancer des défis.— (Albert Simonin, Touchez pas au grisbi !, Gallimard, 1953, page 23)
Elle trouva le thé exquis, le cake fondant, beurré, raisiné, fruit-confisé à point.— (Hélène de Monaghan, Suite en noir, Librairie des Champs-Élysées, 1970, page 32)