galéjade
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (1881) Emprunté à l'occitan galejada (« badinerie »)[1], (orthographe mistralienne: occitan galejado)
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
galéjade | galéjades |
\ga.le.ʒad\ |
galéjade \ɡa.le.ʒad\ féminin
- (Familier) (Provence) Façon exagérée et plaisante de raconter une aventure ou de peindre les choses.
- C’était un Marseillais qui ne parlait que de la Canebière, du cabanon, d’Olive, de Marius, de pêche à la rascasse. On l’aurait laissé faire, il eût entremêlé "L’Internationale" de galéjades. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- […] et ce fut le départ pour la « Gare de l’Est ».
Cette « gare » n’était rien d’autre que le terminus souterrain d’un tramway, et son nom même était une galéjade. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 204) - Nous allions témoigner en faveur de Pétugue, et sur la place du village, en jurant « croix de bois croix de fer », nous pourrions réhabiliter ce martyr de la galéjade, qui nous serrerait sur son cœur en pleurant. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, pages 226-227)
- Il n’y a qu’à Marseille qu’on peut faire d’un mouvement syndical une grosse galéjade ! — (Jean-Pierre Foucault, Les cigales sont de retour, 2006)
Synonymes[modifier le wikicode]
Dérivés[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
- Anglais : cock-and-bull story (en), whopper (en)
- Grec : μούσια (el) pluriel
- Néerlandais : sterk verhaal (nl)
- Russe : небылица (ru) niebylitsa féminin
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Bouches-du-Rhône) : écouter « galéjade [Prononciation ?] »
- Cesseras (France) : écouter « galéjade [Prononciation ?] »
Références[modifier le wikicode]
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (galéjade), mais l’article a pu être modifié depuis.
- « galéjade », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage