coqueter
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- De coquet.
Verbe [modifier le wikicode]
coqueter \kɔ.kə.te\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Glousser avant de pondre, en parlant de la poule.
Elle tournait en coquetant, rassemblant ses petits et portant toujours son aigrette rouge et son collier d’argent.
— (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- (Familier) User de coquetterie ou échanger des propos galants.
Lisbeth remarqua cet embarras significatif qui gêne les hommes en présence d’une femme avec laquelle ils se sont interdit de coqueter.
— (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)- Le château, ranimé par un bain de soleil, se défublait de ses mines grognonnes, rajeunissait, s’affétait, coquettait, pour son départ. — (Joris-Karl Huysmans, En rade, Paris : Tresse & Stock, 1887, page 306)
- C’était le coin le plus gai ; un malin petit rayon de soleil avait choisi le ventre d’un de ces vases pour y faire des siennes, s’y mirer, coqueter, danser, le mutin, et il s’en donnait à cœur joie ! — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Mais je vous aime de toutes mes forces, non pas pour coqueter pendant une saison et m’en aller aux vacances ensuite. — (Willy et Sidonie-Gabrielle Colette, Claudine à l’école, 1900, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Il reste en extase devant Aimée qui coquette avec lui, et joue de ses paupières aux cils frisé, tandis que mademoiselle Sergent le contemple avec des yeux attendris de belle-mère qui a casé sa fille. — (Willy et Colette, Claudine à l’école, 1900, réédition Le Livre de Poche, page 76)
- Les jeunes femmes ont un sens aigu de ce qu’il convient de faire et de ne pas faire quand on a cessé d’être jeune. « Je ne comprends pas, disent-elles, que passé quarante ans on se teigne en blond ; qu’on s’exhibe en bikini ; qu’on coquette avec les hommes. Moi, quand j'aurai cet âge-là... » — (Simone de Beauvoir, La Force des choses, Éditions Gallimard, 1963, chapitre 6)
- (Sens figuré) Le souci qu’ils avaient de raconter ces destins individuels les a entraînés parfois à coqueter avec le populisme. — (Jean-Paul Sartre, Qu’est-ce que la littérature ?, chapitre IV ; Éditions Gallimard, collection Idées, Paris, 1970, page 242)
Variantes[modifier le wikicode]
Dérivés[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Lyon) : écouter « coqueter [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « coqueter [Prononciation ?] »
- Vosges (France) : écouter « coqueter [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « coqueter [Prononciation ?] »
Anagrammes[modifier le wikicode]
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Références[modifier le wikicode]
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (coqueter), mais l’article a pu être modifié depuis.