grosseur
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
grosseur | grosseurs |
\ɡʁɔ.sœʁ\ |
grosseur \ɡʁɔ.sœʁ\ féminin
- État de ce qui est gros.
Le matin de ce jour-là, Reine, jugeant de son crime par la grosseur de la somme reçue, essaya d'avertir sa maîtresse.
— (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1847)
- Volume d’un corps. — Note : il se dit en général du volume, même petit, de certaines choses.
- Il entra dans le bois, d’où il ressortit un peu après, écorçant avec son couteau une trique de grosseur assez respectable. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 381 de l’édition de 1921)
- D'une grosseur appétissante, fermes et opaques, long-pendues en trochets bien fournis, elles courbaient les longues branches. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 10)
Cette colonne n’est pas assez haute pour sa grosseur.
Une baguette de la grosseur du petit doigt.
La grosseur d’une épingle.
La grosseur d’un petit pois.
- (Familier) Enflure.
Il lui est venu une grosseur à la gorge, au bras, etc.
- Grossièreté, manque de finesse.
Assez peu éclairée pour qu'on n'eût pas à souffrir de la grosseur des traits de son visage, […] j'accorde qu'elle se mettait en valeur assez bien.
— (André Gide, Journal, 1906)
Synonymes[modifier le wikicode]
- Volume
- Enflure
Traductions[modifier le wikicode]
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Nancy) : écouter « grosseur [ɡʁɔ.sœʁ] »
Anagrammes[modifier le wikicode]
→ Modifier la liste d’anagrammes
Références[modifier le wikicode]
- ↑ a b et c « grosseur », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- ↑ « grosseur », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage