métal lourd

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(XIX^e siècle) Calque de l’allemand Schwermetall, lui-même composé de schwer (« lourd ») et de Metall (« métal »), créé par Leopold Gmelin.

Locution nominale [modifier le wikicode]

Singulier	Pluriel
métal lourd \me.tal luʁ\	métaux lourds \me.to luʁ\

métal lourd \me.tal luʁ\ masculin

(Chimie) Élément métallique caractérisé par une masse volumique supérieure à 5 g/cm³. Note : La définition peut varier selon les auteurs.
- On appelle métaux lourds les éléments métalliques naturels caractérisés par une masse volumique élevée, supérieure à 5 g/cm³ ou parfois 4 g/cm³. — (Grégory Mahy, et al., Stratégies de conservation de la diversité végétale des sites métallifères, 2011)
(Environnement) (Appellation abusive) Élément-trace métallique, ETM.
- Si les métaux lourds sont au nombre de 41, les éléments traces métalliques suivants sont les plus contrôlés. — (Les métaux lourds ou éléments traces métalliques, 2013)
- Les métaux lourds peuvent affecter la vie marine au-delà d’une certaine concentration, et rendre impropres certains produits de la mer à la consommation humaine. — (Service de l’Observation et des statistiques, Contaminants dans le milieu marin, 2015)
- Le Haut Conseil souligne qu'il faut privilégier les aliments cultivés « selon des modes de production diminuant l'exposition aux pesticides pour les fruits et légumes, les légumineuses, les produits céréaliers complets, et de varier les espèces et les lieux d'approvisionnement pour les poissons » (à cause de la présence possible de métaux lourds).— (Limiter la charcuterie, éviter les pesticides : nouveaux repères alimentaires Sciences et Avenir le 27 mars 2017)
- La concentration des métaux lourds dans les poissons carnivores du sommet de la chaîne alimentaire est un autre problème lié aux pollutions industrielles. — (Vitaux, Jean, et Marc Spielrein. « Chapitre III. Les risques des produits d’origine animale », Au risque de manger. sous la direction de Vitaux Jean, Spielrein Marc. Presses Universitaires de France, 2015, pp. 95-179.)