piqué
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Français
Étymologie
- Participe du verbe piquer.
Nom commun 1
Singulier | Pluriel |
---|---|
piqué | piqués |
\pi.ke\ |
piqué \pi.ke\ masculin
- Modèle:couture Sorte d’étoffe formée de deux tissus appliqués l’un sur l’autre et unis par des points formant des dessins.
- Modèle:par ext Tissu dont la trame imite ces dessins.
- Un gilet de piqué.
- Quel hasard amena un jour chez nous, pourvue de décors, de costumes, une vraie troupe de comédiens nomades, tous gens vêtus proprement, point trop maigres, gouvernés par une sorte d’écuyer botté, à plastron de piqué blanc ? — (ColetteLe modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire., La maison de Claudine, Hachette, 1922, coll. Livre de Poche, 1960, page 77.)
- Modèle:marbrerie Marbre piqué, marbre qui n'est taillé qu'à la pointe
Nom commun 2
Singulier | Pluriel |
---|---|
piqué | piqués |
\pi.ke\ |
piqué \pi.ke\ masculin
- Modèle:aviation Figure aérienne acrobatique durant laquelle le volatile ou l’aéronef plonge vers le sol pour prendre de la vitesse.
- Pendant le piqué, alors qu’il voit la terre se rapprocher à une allure effrayante, Armand se sent de plus en plus tassé sur son siège, […]. — (L’orgueil des humbles, éd. Le Manuscrit, 2004, page 150)
- L’avion continuait effectivement sa route sans faire de piqué ni de looping ! Ça aurait pu être amusant de varier un peu la trajectoire, mais les passagers derrière n’auraient peut-être pas apprécié… — (Marie Cerbelaud Salagnac, Le vol de Bravo Bravo, 2001, page 63)
Traductions
Nom commun 3
Singulier | Pluriel |
---|---|
piqué | piqués |
\pi.ke\ |
piqué \pi.ke\ masculin (pour une femme, on dit : piquée)Code de langue manquant
- Personne dont l’esprit est dérangé.
- Trois lettres de piquées dans la seule journée d'aujourd'hui. C'est beaucoup pour un homme. — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 123, p. 175, 23 mars 1925)
- J’avais eu pitié de Lincoln dans ce moment, non parce qu’on l’avait assassiné, mais à cause de cette piquée, de cette putain de femme dont on l’avait bâté et qui avait failli le rendre fou. — (Henry Miller, L’ancien combattant alcoolique au crâne en planche à lessive, dans Max et les Phagocytes, traduction par Jean-Claude Lefaure, éditions du Chêne, 1947)
Adjectif
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | piqué \pi.ke\
|
piqués \pi.ke\ |
Féminin | piquée \pi.ke\ |
piquées \pi.ke\ |
piqué \pi.ke\
- Lardé.
- Poulet piqué.
- (Familier) Dérangé, fou.
- Françoise avec douceur réserva[i]t pour le moment où elle serait seule avec les autres domestiques de dire qu’elle croyait ma grand-mère un peu « piquée ». — (Marcel ProustLe modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire., À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n°1924, 1987, page 101)
- « Écoute, tu ne veux rien dire ? Tu sais, je me demande des fois si tu n’es pas piqué. » — (Marcel ArlandLe modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire., Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 209)
- Il est un peu piqué.
- (Familier) Vexé. Note : Ellipse de piqué au vif.
- — Il y a longtemps que la médecine ne croit plus à ce genre de balivernes, madame.
Piquée, ma mère décida de s’en remettre à son bon sens pour me soigner. — (Amélie Nothomb, Attentat, Éditions Albin Michel, Paris, 1997, p. 15)
- — Il y a longtemps que la médecine ne croit plus à ce genre de balivernes, madame.
- Modèle:œnologie Dont le gout est acescent ou vinaigré
- Ce vin est piqué.
Forme de verbe
Voir la conjugaison du verbe piquer | ||
---|---|---|
Participe | ||
Passé | (masculin singulier) piqué | |
piqué \pi.ke\
- Participe passé masculin singulier du verbe piquer.
- Il fit si bien qu’il sut à n’en pas douter que c’était Heudicourt qui l’avait mandé; et il en fut d’autant plus piqué que, pour faire sa cour à sa mère, ce mauvais ange de madame de Maintenon, et à madame de Montgon sa sœur, il l’avait adomestiqué, protégé, et, chose fort étrange pour le maréchal, il lui avait souvent, non pas prêté, mais donné de l’argent, dont il était toujours fort dépourvu par sa mauvaise conduite et l’avarice de son père qui mangeait tout à son âge avec des créatures.’' — (Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon, 1853)
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (piqué), mais l’article a pu être modifié depuis.
- Joseph-Marie-Rose Morisot, Vocabulaire des arts et métiers en ce qui concerne les constructions, volume V, Firmin Didot, Paris, 1814 → consulter cet ouvrage