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presbytère

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(Date à préciser) Du latin presbyterium emprunté au grec πρεσβυτέριον, presbuterion (« conseil des anciens ») qui vient de πρεσβύτερος, presbuteros (« ancien ») (→ voir prêtre), ce dernier étant le comparatif de πρέσβυς, presbus (« vieux »).
Singulier Pluriel
presbytère presbytères
\pʁɛs.bi.tɛʁ\

presbytère \pʁɛs.bi.tɛʁ\ masculin

  1. (Religion) Habitation destinée au curé, au pasteur, dans une paroisse.
    • Quand je n’étais pas au presbytère, j’étais à Notre-Dame. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes, 1849)
    • Une noce au presbytère ! Jamais mots ne furent moins faits pour être accolés. On voit là une antithèse qui sentirait l’huile si elle n’était amenée naturellement par la force des circonstances. — (Rodolphe Girard, Marie Calumet, chapitre XX, Montréal, 1904)
    • Les communes de Froyelles et de Fontaine-sur-Maye ont été réunies en une seule paroisse, établie dans l’église de Fontaine-sur-Maye. Le presbytère ayant été bâti par la commune de Fontaine-sur-Maye, celle de Froyelles a refusé de payer aucune indemnité de logement, sous prétexte que l’art. 136, a. 11, de la loi du 5 avril 1881 était inapplicable, puisqu’il y avait un presbytère communal. — (Recueil général des lois et des arrêts, volume 82, chez Jean-Baptiste Sirey, 1903, page 68)
    • Nous tournâmes autour de la chapelle, espérant trouver un presbytère, un recteur ; mais l’église était close. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 155)
    • Le mot « presbytère » venait de tomber, cette année-là, dans mon oreille sensible, et d’y faire des ravages.
      « C’est certainement le presbytère le plus gai que je connaisse… » avait dit quelqu’un.
      Loin de moi l’idée de demander à l’un de mes parents : « Qu’est-ce que c’est, un presbytère ? » J’avais recueilli en moi le mot mystérieux, comme brodé d’un relief rêche en son commencement, achevé en une longue et rêveuse syllabe… Enrichie d’un secret et d’un doute, je dormais avec le mot et je l’emportais sur mon mur. « Presbytère ! »
      — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, coll. Livre de Poche, 1960, page 29)

Prononciation

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Références

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