peintresse

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(XIIIe siècle) Du moyen français peintre, de l’ancien français peintre, du latin populaire *pinctor, altération du latin classique pictor d’après le verbe pingĕre (« peindre »), avec le suffixe -esse.

Attestations historiques[modifier le wikicode]

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
peintresse peintresses
\pɛ̃.tʁɛs\
Une peintresse se dépeignant (sens 1)
Une peintresse du bâtiment (sens 2)

peintresse \pɛ̃.tʁɛs\ féminin (pour un homme, on dit : peintre)

  1. (Art) (Peinture) Femme artiste utilisant la peinture pour son art.
  2. (Construction, Peinture industrielle) Artisane dont le métier est de couvrir de couleur des murailles, des lambris, des plafonds, etc.
    • Il paraît qu’on a vu circuler, cette semaine, dans Paris, la première afficheuse et aussi la première peintre ou peintresse en bâtiment. Nous aurons au moins cette originalité, puisque les États de l’Amérique du Nord comptent depuis plusieurs années des sénatrices, des mairesses et même des chefesses de la justice ou des surintendantes de l’Instruction publique. Si nous avons tardé à ouvrir à nos compagnes certaines professions libérales, elles se sont vengées en envahissant l’industrie et le commerce, et le mot invasion n’a rien d'excessif, il correspond exactement à une situation qui se manifeste chaque jour davantage. — (Jean Frollo, « Métiers de femmes », dans Le Petit Parisien, 30 août 1908 [texte intégral])
    • Plombière, menuisière, peintresse, couvreuse, faudra-t-il s’habituer à mettre au féminin les métiers d’homme ? Sous l’effet du chômage, certaines femmes commencent à lorgner vers les professions réservées jusqu’ici à la population masculine. — (Gaston Malherbe, Une année des femmes, 1983, André Eiselé, Lausanne, 1984, page 65)

Notes[modifier le wikicode]

Le mot peintre est épicène et peut également désigner une femme.

Utilisé dès le xviiie siècle (notamment par Jean-Jacques Rousseau), le mot prend un sens ironique avec sa mise à l’index par les grammairiens des xixe et xxe siècles, avant d’être à nouveau revendiqué dans le cadre de la féminisation des noms de métiers en français des xxe et xxie siècles.

Synonymes[modifier le wikicode]

Quasi-synonymes[modifier le wikicode]

Dérivés[modifier le wikicode]

Hyponymes[modifier le wikicode]

Hyperonymes[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

Modifier la liste d’anagrammes

Voir aussi[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]