aboyeur
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Adjectif [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | aboyeur \a.bwa.jœʁ\
|
aboyeurs \a.bwa.jœʁ\ |
Féminin | aboyeuse \a.bwa.jøz\ |
aboyeuses \a.bwa.jøz\ |
aboyeur \a.bwa.jœʁ\ masculin
- Qui aboie ou pousse des cris semblables à des aboiements.
- Les conquérants espagnols ont soumis les empires d’Amérique du Sud en partie grâce à de grands chiens aboyeurs et féroces. — (Pierre Schulz, Consolation par le chien : De la caninisation, PUF, 2010)
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
aboyeur | aboyeurs |
\a.bwa.jœʁ\ |
aboyeur \a.bwa.jœʁ\ masculin (pour une femme on dit : aboyeuse)
- (Chasse) Chien qui aboie à la vue du sanglier, sans en approcher.
- (Figuré) Celui qui fatigue par des criailleries importunes, par des injures.
- Quant aux convulsionnaires, c'étaient les fauteurs et les fauteuses, les aboyeurs et les miaulantes, les extatiques et les illuminés. L'hystérie, le magnétisme, le mal caduc, l’imitation, la fourberie, telles étaient les causes et l'origine des convulsions. — (Alexandre Dumas, Louis XV et sa cour, tome 1, 1849, texte établi par Alain Chardonnens, Presses universitaires du Canada, 2019, p. 72)
- Eux, les aboyeurs, vont commencer à l'approuver lorsque précisément nous cesserons de le faire. — (André Gide, avant-propos de Retour de l'U.R.S.S., 1936)
- […] elle m’avait parlé de l’ennui provincial, de ces folles qu’en Bretagne on nomme des « aboyeuses » parce qu’elles hurlent comme des chiens, […] — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 198)
- Celui qui, à la porte des théâtres, hôtels, cafés, restaurants, etc., appelle les voitures ou attire les clients.
- Il faut bien commencer, susurra la commère qui se nommait Mme Badin et qui, du moment qu'on buvait, négligeait son emploi d'aboyeuse. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Aboyeur dans la rue, affiches clignotantes, le beau linge qui s’encanaille. — (Laurent de Wilde, Monk, 1996, collection Folio, page 49)
- Nomenclateur, huissier qui annonce à voix haute le nom des visiteurs.
- l’huissier (qu’on appelait dans ce temps-là « l’aboyeur ») de Mme de Guermantes. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Sodome et Gomorrhe, 1922)
Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
- Allemand : Kläffer (de) masculin, Beller (de) masculin, Ausrufer (de) masculin (2)
- Anglais : barker (en) (Théâtre), usher (en) (pour une réception), barking (en)
- Espéranto : kriemulo (eo)
- Gallo : abayou (*)
- Ido : aboyanto (io)
- Néerlandais : schreeuwer (nl), schreeuwlelijk (nl)
- Suédois : vildsvinshund (sv) (1)
Prononciation[modifier le wikicode]
- La prononciation \a.bwa.jœʁ\ rime avec les mots qui finissent en \œʁ\.
- France (Lyon) : écouter « aboyeur [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « aboyeur [Prononciation ?] »
- France (Toulouse) : écouter « aboyeur [Prononciation ?] »
- France : écouter « aboyeur [Prononciation ?] »
Références[modifier le wikicode]
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (aboyeur), mais l’article a pu être modifié depuis.