coupé

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Coupe, Coupé, coupe

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Participe passé substantivé de couper.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
coupé coupés
\ku.pe\
La porte d’un coupé (4) dans un train britannique vers 1960
Un coupé hippomobile (5)
Un coupé (6) de ville Daimler de 1922
Une Ferrari 250 GT coupé (6) de 1959

coupé \ku.pe\ masculin

  1. (Escrime) Action de faire passer l’épée par-dessus la pointe de celle de l’adversaire.
  2. (Danse) Mouvement de celui qui se jette sur un pied et passe l’autre devant ou derrière.
  3. Partie antérieure d’une diligence.
  4. (Par extension) (Chemin de fer) (Désuet) Compartiment d’une voiture.
    • Les voyageurs munis de billets de 1e Cl. peuvent, en route, monter en coupé, quand il y existe des places inoccupées, moyennant un supplément par place calculé d’après le présent tarif, depuis la gare où ils changent de compartiment jusqu’à la gare où ils descendent. — (Adolphe Laurent Joanne, Itinéraire général de la France, Jura et Alpes françaises, Hachette, 1877, page XXXIV)
    • La comtesse Martin et la bonne madame Marmet étaient déjà dans leur coupé, sous le filet chargé de sacs, les journaux jetés près d’elles sur les coussins. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 105)
    • les gares, où l’on se regarde de coupé à coupé, distrait, affectant d’être désintéressé des bagages. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 126)
    • – Je suis chargé de veiller à votre installation, en attendant qu'un coupé puisse vous être réservé dans un des premiers trains – un des derniers serait plus exact – en partance pour Omsk. — (Pierre Benoit, Le Soleil de minuit, Albin Michel, 1930, réédition Le Livre de Poche, page 190)
    • Ferdinand, lui, bien calé dans son coin comme dans un coupé de chemin de fer, ouvrait un nouveau livre dont il coupait les pages. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, ch. I, Gallimard, 1937)
    • Les voitures du type anglais, appelées aussi voitures à coupés, furent utilisées surtout en France. — (Les Chemins de fer suisses après un siècle, 1847-1947, Delachaux & Niestlé, 1949)
  5. Voiture hippomobile fermée raccourcie, au nombre de places limité.
    • [...] et vendredi le même lord Pembrock a été vu dans un beau coupé, traîné par deux chevaux gris pommelés magnifiques, et derrière lequel se balançait un grand chasseur galonné d’argent : les armes du pair d’Angleterre brillaient sur les panneaux de la voiture. — (Revue de Paris, tome premier, Louis Hauman et Comp., Bruxelles, 1835, page 247)
    • Elle alla au bureau des voitures où elle avait retenu une place de coupé pour le lendemain matin.
      — Est-ce que vous avez encore des places ? dit-elle au buraliste ; je voudrais tout le coupé.
      — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
    • Il pleuvait. Madame Martin-Bellème voyait confusément, à travers les glaces ruisselantes de son coupé, la multitude des parapluies cheminer comme des tortues noires sous les eaux du ciel. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 97)
    • Quand il sortit le lendemain du banquet, il pleuvait à verse, il n’avait à sa disposition que sa victoria ; un ami lui proposa de le reconduire chez lui en coupé, […] — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 111)
    • On louait, pour entreprendre une telle pérégrination, un coupé hippomobile chez Friedrich ou Weber, ou, dans la ruelle des Bœufs, chez Arbogast, qui tenait les omnibus d’hôtel stationnant à la gare. — (Robert Redslob, Sous le regard de la cathédrale, éditions Sutter, 1957)
  6. (Automobile) Voiture automobile fermée à quatre roues et généralement à deux places.
    • En trois minutes, les deux lourds véhicules et le coupé Renault où je me trouvais, arrivèrent devant le bal. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    • Quelqu’un se détacha de la foule : un monsieur à cheveux blancs, décoré, qui venait de descendre d’un coupé de maître. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 933)
    • En quelques secondes l’aiguille du spidomètre avait dépassé les cent cinquante kilomètres-heure et il fut tenté de s'emparer du coupé pour regagner Paris. — (Michel Cousin, Une mort pour rien, Paris : Fleuve noir, 1986, collection "Spécial police", 2006, chapitre 1)
  7. (Marine) → voir coupée.

Traductions[modifier le wikicode]

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
coupé coupés
\ku.pe\
Partition suivant le coupé (sens héraldique)
Griffon coupé d’argent et de gueules (sens héraldique)

coupé \ku.pe\ masculin

  1. (Héraldique) (singulier) Partition de l’écu, d'une pièce ou d’un meuble suivant une ligne horizontale passant par le milieu et délimitant 2 champs.
    • Coupé d’argent et de sinople, qui est de Montpinier dans le Tarn. → voir illustration « partition suivant le coupé »
    • D’azur au griffon coupé d’argent et de gueules, qui est de Mertert du Luxembourg → voir illustration « griffon coupé d’argent et de gueules »
  2. Castré, en parlant des animaux domestiques.
    • On dit, Carrosse coupé, pour, Un carrosse qui n’a qu’un fond sur le derrière ; Un cheval coupé , pour, Un cheval hongre ou châtré. — (Dictionnaire de l’Académie Françoise, tome I, cinquième édition, Smits, Paris, 1799, page 331)
    • Une nuit à faire bailler de nostalgie tous les chats coupés de la région. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Tout le plaisir est pour moi, Fleuve Noir, 1959, page 117)
  3. Mélangées à des substances moins onéreuses et souvent dangereuses en parlant de drogues.
    • Le matin même, Eliott avait enfin touché deux sav’ de marocain, archi-coupé mais fumable. — (Nicolas Mathieu, Leurs enfants après eux, Actes Sud, 2018)

Dérivés[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Forme de verbe [modifier le wikicode]

Voir la conjugaison du verbe couper
Participe Présent
Passé (masculin singulier)
coupé

coupé \ku.pe\

  1. Participe passé masculin singulier de couper.
    • À ses pieds, un champ de terre grasse coupé par le ruisseau frangé de cenelliers. — (Ringuet, Trente Arpents, Montréal, 1973)

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

  • Aide sur le thésaurus coupé figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : automobile.

Prononciation[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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Références[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

Anglais[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Du français coupé.

Nom commun [modifier le wikicode]

coupé \ku.ˈpeɪ\

  1. Compartiment.
  2. (Royaume-Uni) Coupé (automobile; qui se dit coupe aux États-Unis).

Synonymes[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

  • Sud de l'Angleterre (Royaume-Uni) : écouter « coupé [Prononciation ?] »

Italien[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Du français coupé.

Nom commun [modifier le wikicode]

Invariable
coupé
\ku.ˈpe\

coupé \ku.ˈpe\ masculin invariable

  1. (Automobile) Coupé, voiture automobile fermée à quatre roues et généralement à deux places.

Variantes[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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Voir aussi[modifier le wikicode]

  • coupé sur l’encyclopédie Wikipédia (en italien) 
  • coupé dans le recueil de citations Wikiquote (en italien) 

Références[modifier le wikicode]

Néerlandais[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Du français coupé.

Nom commun [modifier le wikicode]

coupé \Prononciation ?\

  1. Compartiment.

Synonymes[modifier le wikicode]

Taux de reconnaissance[modifier le wikicode]

En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
  • 95,7 % des Flamands,
  • 97,6 % des Néerlandais.

Prononciation[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  1. Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]