godendard
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- De l’ancien français godendart, godendac qui désignait un fauchard emmanché. Lui-même du néerlandais goedendach (« espèce de hallebarde »)
Notes[modifier le wikicode]
Cette arme médiévale était ainsi nommée car, par ironie, elle servait à porter le bonjour à l’ennemi. Voir l’allemand gutentag. [1]
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
godendard | godendards |
\ɡɔ.dɑ̃.daʁ\ |
godendard \ɡɔ.dɑ̃.daʁ\ masculin
- (Armement) (Vieilli) Arme d’hast à hampe, dont le fer porte une pointe, un croc et un tranchant.
- Écartelé d’azur et de gueules : au premier, à dextre, une croix latine, d’argent; au 2e, à senestre, une hache et un godendard posés en sautoir […] — (Association des familles Raymond (Faugas), nos armoiries)
- (Canada) Grosse scie munie d’un manche vertical aux deux extrémités de la lame qui se manie à deux.
- Le père Chapdelaine et Tit’Bé attelèrent Charles-Eugène au grand traîneau à bois et charroyèrent laborieusement les troncs coupés qui furent empilés de nouveau près de la maison ; quand cela fut fait les deux hommes prirent le « godendard » et scièrent, scièrent, scièrent du matin au soir. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Cependant, la forêt demeurait vierge presque partout, les propriétaires n’étant pas intéressés à jouer de la hache et du godendard. — (Bruno Hébert, Philippe Hébert, sculpteur, Collection Vies canadiennes, chez Fides, 1973, page 11)
Variantes orthographiques[modifier le wikicode]
Variantes[modifier le wikicode]
Synonymes[modifier le wikicode]
armement :
outil :
- (occitan) loube
Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]
- godendard figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : arme.
Traductions[modifier le wikicode]
Prononciation[modifier le wikicode]
- Canada (Shawinigan) : écouter « godendard [Prononciation ?] »
Références[modifier le wikicode]
- ↑ « godendard », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage