hospitalier

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Hospitalier

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(XIIe siècle) De l’ancien français hospitalier (« religieux en charge d’un hôpital »).
(XVIIe siècle)[1] Apparait avec le sens de « accueillant » et détrône progressivement l’adjectif hospital qui avait ce sens[2].

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin hospitalier
(h muet)\ɔs.pi.ta.lje\
hospitaliers
(h muet)\ɔs.pi.ta.lje\
Féminin hospitalière
(h muet)\ɔs.pi.ta.ljɛʁ\
hospitalières
(h muet)\ɔs.pi.ta.ljɛʁ\

hospitalier (h muet)\ɔs.pi.ta.lje\

  1. Relatif aux hôpitaux et aux hospices.
    • "Comme vous le savez, les hospitalisations sont en hausse et nous devons prendre des mesures pour éviter que les capacités hospitalières soient atteintes dans les prochaines semaines", a expliqué le MSSS dans un courriel transmis à Radio-Canada lundi.— (Jérôme Labbé, Québec demande aux hôpitaux de mettre en branle leur plan de délestage, radio-canada.ca, 8 décembre 2020)
    • Services hospitaliers.
    • Établissements hospitaliers.
  2. (Religion) Qualifiait certains ordres et les religieux qui y sont attachés et qui administraient des hôpitaux.
    • Religieuses hospitalières.
    • Sœurs hospitalières.
  3. (Histoire) Qualifiait certains ordres monastiques institués pour administrer les hôpitaux destinés aux pèlerins vers la Terre sainte.
    • Située sur la commune de Saint-Martin-sur-Oreuse, la commanderie de Launay, la plus ancienne fondation de l'Ordre de l’Hôpital dans l'Yonne, administre, à partir du XVe siècle et jusqu'en 1789, la plupart des maisons hospitalières du Sénonais et du Jovignien. — (Jean-Pierre Fontaine, Les mystères de l'Yonne, Éditions de Borée, 2007, page 103)
  4. Qui pratique l’hospitalité ; qui est accueillant.
    • Cependant, généreux et hospitaliers entre eux, ils se secourent mutuellement, et ce serait en vain qu’on chercherait un mendiant dans le pays. — (René Caillié, Voyage à Temboctou et à Jenné, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1))
    • Les adieux furent faits. Chacun remercia le sergent Felton, qui s'était montré fort hospitalier dans cette circonstance. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
    • Qu'un drame se fût passé là, et qu'on y eût caché le produit ou la preuve d'un crime, c'était possible. Et il était permis de supposer que l’hospitalière gérante savait à quoi s'en tenir sur ce point. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 131)
    • Le chîkh vient alors nous souhaiter la bienvenue. C'est un vieillard pauvrement vêtu mais à la figure sympathique encadrée d'une longue barbe blanche, un vrai croyant, fidèle observateur des préceptes hospitaliers de sa foi. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 29)
  5. Qualifie les lieux où l’on pratique volontiers l’hospitalité.
    • Il est impossible que, dans la noble Angleterre, dans ce pays hospitalier, généreux et libre, où tant de chevaliers sont disposés à risquer leur vie pour l’honneur, il ne se trouve pas un homme qui veuille combattre pour la justice. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • C’était la première demeure qui offrit l’invite hospitalière d’une porte ouverte. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 370 de l’édition de 1921)
  6. Qui offre l’hospitalité et ses avantages.
    • Les clients […] s'installaient placidement, qui sur des banquettes de velours moelleux, qui dans le creux de fauteuils hospitaliers. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 78)
  7. Relatif à Hôpital-Camfrout, commune du Finistère, en France.
  8. Relatif à Lhôpital, commune de l’Ain, en France.
  9. Relatif à L’Hôpital-le-Grand, commune de la Loire, en France.

Antonymes[modifier le wikicode]

Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]

Dérivés[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
hospitalier hospitaliers
(h muet)\ɔs.pi.ta.lje\

hospitalier (h muet)\ɔs.pi.ta.lje\ masculin (pour une femme, on dit : hospitalière)

  1. (Religion) Religieux de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
    • C'est précisément l'époque des croisades qui donnèrent naissance aux hospitaliers, aux templiers et à l'ordre teutonique. — (François-René de Chateaubriand, Le Génie du christianisme, 1803)
    • Touchez le bouclier de Ralph de Vipont ! touchez le bouclier de l’hospitalier ! c’est lui qui est le moins solide sur sa selle. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Livres hérités de son père et de son grand-père qui racontaient tous la même histoire, la seule au monde qui l’intéressât, l’histoire des Chevaliers Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, nommés au quatorzième siècle Chevaliers de Rhodes et plus tard Chevaliers de Malte. — (Léon Bloy, Le Siège de Rhodes, dans Sueur de sang, 1893)
  2. (Franc-maçonnerie) Officier qui, dans une loge, est chargé de la bienfaisance.
    • Que le tronc de l’hospitalier soit apporté sur le plateau du vénérable, il sera décompté après la tenue.

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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Voir aussi[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

Ancien français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

De hospital (« accueillant, d’accueil ») avec le suffixe -ier.

Nom commun [modifier le wikicode]

hospitalier *\Prononciation ?\ masculin

  1. (Religion) Hospitalier.
  2. Administrateur d’un hôpital.

Dérivés[modifier le wikicode]

Dérivés dans d’autres langues[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]