compassion

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Date à préciser) Du latin compassio (« souffrir avec, sympathie, compassion »).

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
compassion compassions
\kɔ̃.pɑ.sjɔ̃\
ou \kɔ̃.pa.sjɔ̃\

compassion \kɔ̃.pɑ.sjɔ̃\ ou \kɔ̃.pa.sjɔ̃\ féminin

  1. Sentiment qui nous fait partager la souffrance d’autrui (par intuition ou connaissance de cette souffrance-là).
    • Pendant qu’Isaac se tenait ainsi banni de la société présente comme son peuple l’est des nations, cherchant en vain un regard bienveillant ou un siège pour s’asseoir, le pèlerin qui était près de la cheminée en eut compassion et lui céda sa place en disant : […] — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Puis elle avait pour son mari cette compassion voisine du mépris qui flétrit à la longue tous les sentiments. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
    • C’était bizarre. Jamalou n’éprouvait plus, devant cette face douloureuse dont les yeux révulsés, la bouche aux lèvres tuméfiées, presque noire, révélaient l’atroce agonie, aucune espèce de compassion. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • À l’ordinaire, Ouroz tenait la compassion pour une insulte. Personne au monde n’avait le droit de montrer pitié envers un homme qui se moquait de sa propre chair. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
    • La compassion — mot plus explicite que celui de pitié, puisqu’il souligne le fait de pâtir avec ceux qui pâtissent — n’est pas, comme on le croit trop, une passion faible, ou une passion d’homme faible, qu’on puisse opposer à celle, plus virile, de la justice. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 230)
    • Le baume de la compassion (souffrir ensemble), allège la souffrance. — (Robert Henckes, Au rendez-vous de Cana, éditions Fidélité, Namur, 1999, page 155)
  2. (Par analogie) Pitié.
    • Juve, alors, jetait un regard de compassion au malheureux Fandor, qui, lui, demeurait assis dans un grand fauteuil, la tête appuyée sur les mains, et réfléchissait sombrement. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas : La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, collection Bouquins, tome 5, page 609)
    • De temps en temps, quelque moribond était emmené à l’hôpital et il éveillait à la fois l’envie et la compassion de toute la chiourme.
      — Encore un qui se met à l’abri du froid, gouaillait l’Avocat.
      — Encore un qui va cônir, répondait le Croc qui avait une peur panique de la mort, même quand il s’agissait de la mort des autres.
      — (André Chamson, La Superbe, Éditions Plon, 1967, page 237)
    • Malgré toute sa bonne foi, je dois rester sur mes gardes, car si Berthe fait preuve d'une certaine compassion, elle n'en demeure pas moins tout acquise à la cause d'Adèle. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Éditions Phi, 2021)

Synonymes[modifier le wikicode]

Quasi-synonymes[modifier le wikicode]

Dérivés[modifier le wikicode]

Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

 (classement selon le sens à préciser ou à vérifier)

Prononciation[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

Anglais[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Date à préciser) Du latin compassio (« sympathie, compassion »).

Nom commun [modifier le wikicode]

Indénombrable
compassion
\kəm.ˈpæʃ.ən\

compassion \kəm.ˈpæʃ.ən\

  1. (Indénombrable) Compassion.

Dérivés[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]