sérieusement

Français

(1694) Dérivé de sérieux, avec le suffixe -ment.

Invariable
sérieusement \se.ʁjøz.mɑ̃\

sérieusement \se.ʁjøz.mɑ̃\

D’une manière sérieuse, grave.
- Si on n'est pas obligé de parler du culte d’autrui avec révérence, on est obligé d’en parler sérieusement, — (Jean-Louis Guez de Balzac, Liv. VI, lett 4)
Sans plaisanterie.
- Mais, sérieusement, que voulez-vous qu’on fasse ? — (Molière, Mis. I, 1.)
Froidement.
- […] le père d’Elvire vient , de partir pour Paris : nous nous sommes quittés assez sérieusement : il m’a paru fort refroidi pour vous. — (Deux cent cinquantes pieçes, 1788, page 21)
Véritablement, avec application, avec ardeur, tout de bon, d’une façon déterminée.
- Réaumur, plus observateur et moins métaphysicien que son disciple, fut beaucoup plus embarrassé. Il proposa plusieurs hypothèses, sans s’arrêter sérieusement à aucune. L’une d’elles est au moins ingénieuse. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2^e période, tome 3, 1856, pages 496 à 519)
- Un soir Julien songeait sérieusement à se donner la mort. — (Stendhal, Le Rouge et le Noir)
Au sens superlatif : très, fortement.
- Certains de vos proches ont-ils été sérieusement malades ? — (Nicolle Carré, ‎Hubert Paris, Vivre avec une personne malade, Éditions de l'Atelier, 2007, page 53)