Aller au contenu

cavalerie

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Cavalerie

Français

Étymologie

De l’italien cavalleria.

Nom commun

Singulier Pluriel
cavalerie cavaleries
\ka.val.ʁi\
La cavalerie lors de la bataille d’Hasting (1066). (1)

cavalerie \ka.val.ʁi\ féminin

  1. (Histoire, Militaire) Nom collectif qui désignait les différentes espèces de troupes servant à cheval.
    • Quand la guerre recommença, Charles Mignon obtint de passer dans la cavalerie et perdit alors de vue son camarade. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Après Alexandre, on chargea la cavalerie d’armes défensives; on donna aux cavaliers de lourdes cuirasses en écailles, puis des cuissarts et des gantelets, et aux chevaux des frontaux et des garde-flancs. — (Encyclopédie des gens du monde:..., volume 5, 1835)
    • D'abord, on a cru que c'étaient des arbres au-dessus de la Haie Sainte, puis on a reconnu de la cavalerie et quand on les a eus sur les côtes, aux coups de sabre dont ils nous bienvenaient, on a tout de suite compris que c'étaient des Prussiens […]. — (Jean Burnat, D comme Dupont: La chanson de geste du pousse-caillou français, Paris : Le Livre contemporain, 1959)
    • Dans leurs rangs éclata une furieuse colère : elles ne se sauvèrent pas, mais se jetèrent sur les cailloux et se mirent à bombarder les crânes de la cavalerie qui avait chargé. — (Un militant syndicaliste franco-polonais: La vie errante de Tomasz Olszański (1886-1959), traduit par Mylène Mihout, p.289, Presses universitaires de Lille, 1993)
  2. Modèle:par ext (Aujourd'hui) Les troupes de blindés.
  3. (Histoire) Ensemble des chevaux d’une entreprise de transports ou de spectacle.
    • Nous avions ajouté à notre cavalerie un âne qui portait l’eau et les provisions. — (François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
    • Chaque cirque possède, en outre, un maître de manège, appelé chef de piste ou chef d'équitation, qui a la responsabilité de la cavalerie. Écuyer consommé, le dressage en liberté ou en haute école ne doit avoir pour lui aucun secret. — (Henry Frichet, Le cirque et les forains, Tours : chez Alfred Mame et fils, 1899, p. 21)
  4. (Droit) Opération frauduleuse entre commerçants consistant à se vendre un bien fictif dans le but d’augmenter artificiellement leur chiffre d’affaires, le but étant de pouvoir emprunter auprès d’une banque ou lui escompter des traites issues de cette opération.
    • C’était somme toute, ce que l’on a appelé en droit commercial le système des traites de cavalerie qui sont d’ailleurs réprimées par les législations de tous les grands pays. — (E. Savoy, R. Grand, E. Soreau, H. Noilhan, L’Agriculture à travers les âges: Histoire de l’agriculture à l’ère industrielle, Éditions De Boccard, 1965)
    • La Compagnie des Omnibus avait une nombreuse cavalerie.
  5. (Finance) Spéculation financière, dans laquelle l’on finance le remboursement des emprunts à échéance par de nouveaux emprunts.
    • Le 19 octobre 1929, au Stock Exchange, sur le ticker, cette bande lumineuse couleur vert d’eau, où courent des transactions financières, on vit soudain passer les ombres chiffrées d’une cavalerie en déroute. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
  6. (Sens figuré) Modèle:plais Secours.
    • Tiens, v’là la cavalerie.

Vocabulaire apparenté par le sens

Militaire :

Hyponymes

Traductions

Prononciation

Anagrammes

Voir aussi

Références