tabernacle
Français
Étymologie
- (Début du XIIe siècle) Du latin tabernaculum (« tente »).
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
tabernacle | tabernacles |
\ta.bɛʁ.nakl\ |
tabernacle \ta.bɛʁ.nakl\ masculin
- Modèle:religion Tente, pavillon, en parlant des tentes, des pavillons des hébreux.
- Retourne, Israël, dans tes tabernacles.
- Le tabernacle du Seigneur.
- Modèle:particulier La tente où reposait l’arche d’alliance pendant le séjour des israélites dans le désert, jusqu’au temps où le temple de Jérusalem fut bâti.
- (Plus courant) Modèle:religion Ouvrage de menuiserie, d’orfèvrerie, de marbre, etc., fermant à clef, et placé au-dessus de la table de l’autel, dans les églises catholiques, pour y renfermer le ciboire.
- À la place où était autrefois le tabernacle, c’est-à-dire Dieu, c'est-à-dire la vie, il y avait un crâne dépouillé de sa chair et de ses cheveux, c’est-à-dire la mort, c’est-à-dire le néant. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- L’étroite nef était toute sombre, mais un pas rôdait dans le silence là-bas, vers le chœur, car le sacristain préparait pour la nuit la lampe du tabernacle. — (Guy de Maupassant Le modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire., Histoire d’une fille de ferme, dans La maison Tellier, 1891, collection Le Livre de Poche, page 116.)
- Il fit de bien beaux rêves. Il imaginait que des voleurs, ne possédant pas de clefs, voulaient forcer la serrure du tabernacle. Des langues de feu leur brûlaient les doigts, puis, une fois cette vengeance accomplie, leur léchaient le visage et les marquaient pour la vie entière. — (Charles-Louis PhilippeLe modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire., Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 56)
- Voyez-vous, monsieur le Curé, vous êtes trop benoît : plus on demande, plus on reçoit. Vous devriez commander une provision de cierges de tout calibre qu’on allumerait devant le tabernacle ou la statue du Saint. Les deniers de l’Église en tireraient bénéfice et ce ne serait pas un mal. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Sens figuré) Personne ou objet qui recèle un bien précieux.
- Cette enfant, tabernacle de toutes les grâces, héritière des plus beaux biens de ce monde et candidate aux ineffables richesses de l'autre. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 151)
Dérivés
- fête des tabernacles (une des trois grandes solennités des Juifs, qui se célèbre sous des tentes, sous des feuillées)
- œuvre des tabernacles
- tabarnac
- tabarnack
- tabarnak
- tabernacles éternels (le ciel, la demeure des bienheureux)
Vocabulaire apparenté par le sens
- tabernacle figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : église.
Traductions
(Religion) Ouvrage de menuiserie, d’orfèvrerie, de marbre, etc., fermant à clef, et placé au-dessus de la table de l’autel, dans les églises catholiques, pour y renfermer le ciboire.
- Italien : tabernacolo (it) masculin
Voir aussi
- tabernacle sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (tabernacle), mais l’article a pu être modifié depuis.