anglicisme

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1704) De l’anglais anglicism (« tournure propre à la langue anglaise »), attesté en 1642[1] ; lui-même du latin avec le suffixe -ismus, anglicisé en -ism et francisé en -isme.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
anglicisme anglicismes
\ɑ̃.ɡli.sism\
Je suis en charge du suivi de clientèle.
(2) Anglicisme calqué sur in charge of, qui signifie « responsable de ».

anglicisme \ɑ̃.ɡli.sism\ masculin

  1. (Linguistique) Mot ou locution emprunté à la langue anglaise et utilisé dans une autre langue.
    • Il y a lieu également d’éviter les anglicismes, tel l’emploi du verbe « présumer » pour « supposer », « impacter » pour « affecter », « générer » pour « engendrer » ou encore ministre « en charge de » pour « chargé de ». — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
    • Si certains sont réfractaires aux anglicismes, force est de constater que le verbe spoiler est dans toutes les bouches, et décrit une révélation de nature à gâcher le plaisir. Un gros divulgâchis quoi, tabarnak ! — (Mathilde Degorce, Spoiler Alert, Hachette Heroes, 2018, p. 6)
    • Eux qui adoraient les anglicismes, les voilà ébranlés par deux petites syllabes de rien du tout, « me » « too ».— (Raphaëlle Bacqué, Patrick Poivre d’Arvor, Nicolas Hulot, Gérard Louvin… Retour sur l’âge d’or des intouchables de TF1, Le Monde, 19 janvier 2022)
  2. Idiotisme propre à la langue anglaise.
    • Il parle bien le français mais ses tournures sont parfois des anglicismes.

Notes[modifier le wikicode]

En France, on appelle anglicisme un mot anglais qui est utilisé tel quel, sans être traduit et sans être considéré comme tout à fait intégré à la langue française. Le Petit Robert donne comme anglicismes des expressions comme crash test, ace (au tennis) ou addiction.
Au Canada, dans ces cas, on parlerait plutôt d’emprunt ou tout simplement de mot anglais, car le terme anglicisme y est plutôt réservé aux mots ou expressions qui ont une apparence française mais qui sont en fait des transformations de mots ou de tournures de l’anglais, entrés dans l’usage en raison de la proximité géographique et sociale de l’anglais. Par exemple : canceller au sens d’« annuler » (de cancel; emprunté d’ailleurs à l’ancien français « canceller » (XIIIe siècle) avec le même sens [latin : cancellare]) ou faire sûr que au sens de « veiller à ce que » (de to make sure that).

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]


Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

  • (Linguistique) Noms relatifs aux locutions, constructions et usages propres à une langue et à l’expression particulière de cette langue empruntée dans une autre :
  • (Linguistique) Autres noms relatifs à l’expression dialectale et aux usages particuliers d’une ou plusieurs langues, telles que parlées dans une région, un pays ou un régime politique de ce pays :
  • (Linguistique) Autres noms relatifs à des expressions dialectales le plus souvent jugées incorrectes ou impropres dans une langue donnée, ou comme un jargon spécifique d’un groupe social ou d’une activité mais non lié à une région particulière, ni à une langue empruntée particulière :

Paronymes[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

Néerlandais[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

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Nom commun [modifier le wikicode]

anglicisme \Prononciation ?\ neutre

  1. Anglicisme.

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

Taux de reconnaissance[modifier le wikicode]

En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
  • 91,5 % des Flamands,
  • 88,8 % des Néerlandais.

Prononciation[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  1. Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]