Le substitut saisit la liste et le reste des billets, il les montra d’abord à Mme Piédefer en lui disant de ne pas souffrir que Lousteau recommençât cette infâme plaisanterie, et il se jeta dans un cabriolet.— (Honoré de Balzac, La Muse du Département, juin 1843-août 1844)
On m’avait mis près du conducteur dans le cabriolet de devant, où rien ne devait me garantir du vent du soir, mais aussi où rien ne m’empêchait de voir le paysage.— (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
Le grand jour du certificat d’études primaires arriva enfin. Dès 7 heures, les candidats affluèrent de la campagne environnante. Les fils de riches fermiers venaient en cabriolet, avec leur père. Les autres étaient montés sur d’ordinaires chars à bancs conduits par l’instituteur lui-même.— (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 105)
À cet instant, un élégant cabriolet stoppa derrière la limousine et deux aimables personnes sautèrent sur le pavé.— (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
Une énorme automobile citron, carrossée en cabriolet, débouchait à toute vitesse du fond de la place.— (Pierre Benoît, Le déjeuner de Sousceyrac, 1931, réédition Le Livre de Poche, page 40)
L’auto stoppa devant le perron. […]. C’était un léger cabriolet découvert, d’où sortit d'un bond un grand jeune homme […].— (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
Juve […] passait aux poignets de Fantômas […] un cabriolet d’acier, une chaînette fine et solide dont il maintenait soigneusement les deux bouts. […] À la moindre tension imprimée par Juve, les poignets du misérable subiraient une atroce pression.— (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge), 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 602)
[…] une étreinte vigoureuse lui paralysait les bras en arrière, […]. Bonnenfant, de sa poche, avait sorti le cabriolet : la morsure de l'acier meurtrit les poignets du braco.— (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, troisième partie, réédition Le Livre de Poche, chapitre 2, page 150)
(Par analogie) Par référence au lien utilisé par la police.
Je me revoyais sur la terrasse d’un hôtel d’Alger, submergé de clarté lunaire : mon rocking-chair balançait mon désir et ma main serrait en silence une petite main voisine au bout d’un bras nu, ceint d’un cabriolet de saphirs et de brillants…— (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 171)
Chapeau de femme.
De la femme, on n’apercevait d’abord qu’un chapeau cabriolet gigantesque et un vieux châle qui la serrait étroitement du haut en bas comme pour bien dessiner sa misère.— (Alphonse Daudet, Les mères, dans Contes du lundi, 1873, réédition Le Livre de Poche, pages 33-34)
– Si vous retiriez votre chapeau. Mais Marguerite, craignant peut-être que sa coiffure en désordre ne laisse paraître ses éléments d’emprunt, déclare qu’elle ne le retirera que plus tard ; un chapeau cabriolet à brides ne l’empêchera pas d’appuyer sa nuque au dossier.— (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
Miss Branwell était une vieille fille énergique, pleine de préjugés, mais bonne, malgré une certaine rudesse. Elle était courte, s’habillait drôlement et portait d’énormes chapeaux cabriolets qui laissaient voir sur son front une rangée de petites boucles brunes.— (Julien Green, Charlotte Brontë, dans Suite anglaise, 1927, Le Livre de Poche, page 78)
La vieille branle tristement la tête. Sous son cabriolet de paille noire déteinte, on jurerait une tête de mort, ridiculement affublée de frisettes blanches.— (Roger Martin du Gard, Vieille France, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 73)
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