seigneur

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Voir aussi : Seigneur

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1050) De l’ancien français seignor, cas régime de sire (déjà dans les Serments de Strasbourg), et qui remonte au latin seniorem, accusatif de senior « aîné, plus âgé ».

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
seigneur seigneurs
\sɛ.ɲœʁ\
ou \se.ɲœʁ\

seigneur \sɛ.ɲœʁ\ ou \se.ɲœʁ\ masculin

  1. (Histoire) Maître, possesseur d’un pays, d’un État, d’une terre.
    • N’est-il pas nécessaire de faire en sorte que les seigneurs s’occupent avec plus de vigilance dans leurs terres de l’administration de la justice civile, criminelle, et des règlements de police ? — (Comte de Sanois, Questions proposées à toutes les assemblées, par un membre de la noblesse de celle de Meaux, 13 mars 1789)
    • Écoutez bien, je dis pour changer : O bon peuple de Paris ! vous êtes un tas de niais, et vos seigneurs, vos nobles de robe et d’épée, ne sont que d’hypocrites fraudeurs et de fieffés escogriffes ! — (Clémence Robert, Les Voleurs du Pont-Neuf, Paris : chez C. Lévy, 1883, chapitre 27)
    • D’une unité et d’une simplicité plus larges que celles de l’Empire romain, le monde passa, d’un seul coup, à une fragmentation aussi complète que celle du moyen–âge, à la période des seigneurs féodaux, brigands et pillards. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 416 de l’édition de 1921)
    • Il était difficile aux juifs d’échapper à leur sort, car, étant serfs de leurs seigneurs, ils n’avaient pas le droit de se déplacer comme ils l’auraient voulu. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
  2. (Noblesse) Titre que l’on donne à quelques personnes distinguées par leur dignité ou par leur rang, pour leur faire plus d’honneur.
    • Haut et puissant seigneur.
    • Un grand seigneur.
    • Il fait le grand seigneur.
    • Se donner des airs de grand seigneur.
    • Le Grand seigneur : se disait du Sultan.
    • Vivre en grand seigneur : vivre sans rien faire et magnifiquement.
    • Vêtu, logé comme un grand seigneur : très bien vêtu, très bien logé.
    • (Familier) C’est un petit seigneur, se dit d’un homme qui affecte de l’importance et qui n’en a pas.
    • « Vous verrez des choses, avait-il dit alors, que bien peu de gens ont vues. » Il tint parole grandement, en seigneur. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
  3. Par plaisanterie, une femme dit de son mari :
    • Mon seigneur et maître.
  4. (Religion) Dieu.
    • […] ; et les grand-mères au tricot ou au rouet d’ajouter de ferventes oraisons à leurs prières habituelles : « Seigneur, seigneur, mon Dieu ne nous enlève pas nos tenderies, par J.-C. notre Sauveur. » — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)

Synonymes[modifier le wikicode]

Dérivés[modifier le wikicode]

Proverbes et phrases toutes faites[modifier le wikicode]

Hyponymes[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Traductions à trier[modifier le wikicode]

Interjection [modifier le wikicode]

seigneur \sɛ.ɲœʁ\

  1. (Québec) Terme servant d’euphémisme à la majorité des sacres et jurons.

Synonymes[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Homophones[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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Références[modifier le wikicode]

Moyen français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

De l’ancien français seignor.

Nom commun [modifier le wikicode]

seigneur *\Prononciation ?\ masculin

  1. Seigneur.

Dérivés dans d’autres langues[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]