paillon

Voir aussi : Paillon

Français

Étymologie

(Siècle à préciser) Mot composé de paille et -on.

Nom commun

Singulier	Pluriel
paillon	paillons
\pa.jɔ̃\

paillon \pa.jɔ̃\ masculin

1. Enveloppe de paille qui sert à emballer des bouteilles.
   • Il lui parla de la création d’une manufacture où il ferait fabriquer directement pour lui tout ce qui était nécessaire à la livraison du rhum au commerce de détail : étiquettes, factures, cachets, bouchons, paillons, caisses, bouteilles. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 184)
2. Grosse paillette.
   • Un galon brodé de paillons.
   • Il y avait un peu de tout dans ces états-majors de la Commune, des souquenilles rouges, des mantes polonaises, des justaucorps hongrois, des vareuses de marin, et de l’or, du velours, des paillons, des chamarrures. — (Alphonse Daudet, Le Turco de la Commune, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 127)
   • Quoi qu’il en soit, la multitude se laisse émouvoir, comme les femmes ou comme les tigres, par tout personnage remarquablement vêtu. C’est l’ascendant proverbial du belluaire étincelant de paillon qui finit ordinairement par être mangé. — (Léon Bloy, Barbey d’Aurevilly espion prussien, dans Sueur de sang, 1893)
3. Lamelles de cuivre battu, très minces, colorées d’un côté, dont les joailliers mettent de petits morceaux au fond des chatons des pierres précieuses et des cristaux.
   • À droite, miroitait le lac de Morat ; au-dessus, dans ce lointain des pays montagneux dont on ne peut calculer la distance, des crêtes et des pics noyés de vapeurs à la base ébauchaient leurs sommets glacés et leurs flancs striés de neige aux lueurs du couchant. Nous ne saurions mieux les comparer qu’à des gazes bleues chiffonnées et lamées d’argent où le paillon s’allume par place sous un rayon de lumière. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, pages 38-39)
   • Une grande simarre de velours noir, constellée d’étoiles et demi-lunes de paillon, servant pour les rôles de pontife ou de nécroman, fit l’office de drap mortuaire avec assez de décence. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
4. (Bijouterie) Petit morceau de soudure.
5. Feuille d'étain très mince.
6. (Argot) (Désuet) Infidélité.
   • La gonzesse que j’vous cause, avec qui il était, lui a fait des paillons et il a voulu s’venger d’elle. Il l’a crevée, sans blague. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
7. Treillis de bois, de paille ou de métal pour fromages, sur lesquels ils poursuivent leur égouttage et leur affinage.
   • Le paillon permet également le réensemencement naturel des fromages frais qui viendront remplacer les anciens — (site « Tout Un Fromage »)
8. (Horlogerie) Petite lame d'acier dont l'assemblage forme la chaîne du ressort à fusée d'une montre.
9. (Technique) Maille d'une scie à chaînette.

Prononciation

• France (Vosges) : écouter « paillon [Prononciation ?] »

Anagrammes

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• Pollina

Voir aussi

• paillon sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (paillon), mais l’article a pu être modifié depuis.

Tourangeau

Étymologie

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Nom commun

Singulier	Pluriel
paillon	paillons
\Prononciation ?\

paillon \Prononciation ?\ masculin

1. Mesure d’osier, panier servant à mesurer.

Références

• Jean-Claude Raymond, La langue de Rabelais et le parler du sud de la Touraine et du Loudunais : À la Croisée de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou, 2008 → [version en ligne]
• Maurice Davau, Le vieux parler tourangeau : Sa phonétique, ses mots et locutions, sa grammaire, C.L.D. Normand et Cie, 1 janvier 1979, 505 pages