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chinois

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Chinois
Dérivé de Chine, avec le suffixe -ois.
Singulier Pluriel
Masculin chinois
\ʃi.nwa\
Féminin chinoise
\ʃi.nwaz\
chinoises
\ʃi.nwaz\

chinois \ʃi.nwa\

  1. Qui se rapporte aux Chinois, à la Chine.
    • À l’égard de la population des autres parties de l’empire chinois, nous croyons que l’on pourrait la porter tout au plus à 20 millions. — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
    • La forme de l’esclavage était celle de l’esclavage domestique et le sort des esclaves était certainement moins dur que celui des nègres qui travaillaient dans les plantations d’Amérique ou même les coolies chinois ou canaques qui les ont remplacés. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Les éditions de la porte, Rabat, 1947, page 34)
    • C’est ce qui explique à la fois le caractère rachitique du secteur commercial créé par les petits colporteurs et boutiquiers chinois, et son développement à pas de tortue. — (Hai Quang Ho, Histoire économique de l’île de la Réunion (1849-1881), L’Harmattan, 2004, page 288)
  2. Relatif à la langue parlée et écrite par les sinophones.
    • Un caractère chinois.
    • L’écriture chinoise est arrivée au Japon vers le quatrième siècle.
  3. (Sens figuré) Compliqué, très difficile.
    • Un casse-tête chinois.

Vocabulaire apparenté par le sens

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Singulier et pluriel
chinois
\ʃi.nwa\
Extrait de lecture du chinois (1) de la page Wikipédia 无盐村
Un chinois (3).
Des chinois. (sens 6)

chinois \ʃi.nwa\ masculin, singulier et pluriel identiques

  1. (Linguistique) Langue sinitique principalement parlée par les Hans, ou son système d’écriture à base de sinogrammes. En particulier le mandarin, la langue officielle de la Chine, de Taïwan et l’une des langues officielles de Singapour, ou le chinois classique.
  2. (Sens figuré) Quelque chose de dur à comprendre.
    • C’est du chinois, je n’y comprends rien.
    • Ou de Yoan, 19 ans, en recherche d’emploi : « Je suis le roi sur [l’application] TikTok et [le réseau social] Instagram, mais [le logiciel de traitement de texte] Word, c’est du chinois. » — (Marie Charrel et Zeliha Chaffin, Illectronisme : les laissés-pour-compte du tout-numérique, Le Monde, le 7 septembre 2021)
  3. (Cuisine) Passoire de forme conique, utilisée en art culinaire.
    • D’une certaine manière, ils aimaient tout ce qui niait la cuisine et exaltait l’apparat. Ils aimaient l’abondance et la richesse apparentes ; ils refusaient la lente élaboration qui transforme en mets des produits ingrats et qui implique un univers de sauteuses, de marmites, de hachoirs, de chinois, de fourneaux. — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, page 58)
    • Quand tout est cuit, transvaser dans le mixeur, donner 3 impulsions, en ajoutant un peu d’eau (mais pas de lait) entre chaque impulsion, pour obtenir un velouté, que l’on passera au chinois afin qu’il soit bien lisse… — (David Rathgeber, Le babycook book, LEC communication (A.Ducasse), 2012, page 28)
    • Il tournait les sauces, les passait au chinois ; des tâches qui lui permettaient de développer sa capacité de concentration et d'exécuter des gestes contrôlés, minutieux. — (Julien Perfumo, Ces surdoués de la relation: Un regard sur les personnes porteuses de la trisomie 21, Bruyères-le-Châtel : Nouvelle cité, 2014, chapitre 8)
  4. (Cuisine) (Par ellipse) Restaurant chinois.
    • Ils déjeunèrent aux Puces de Saint-Ouen, à Saint-Cloud, dans un « chinois » près de la gare de Lyon, dans une crêperie bretonne de la rue Grégoire-de-Tours, ailleurs encore et n’importe où, au fil du vent, libres comme ces pigeons de rencontre à qui Pat jetait du riz porte-chance. — (René Fallet, Paris au mois d’août, Denoël, 1964, Le Livre de Poche, page 174)
    • Le chinois en bas de chez moi il avait trois spécialités : le travers de porc, les Gambas grillées et l’OUICHE Lorraine, alors tu penses… — (Hubert Bonnier, Ne viens pas à ton enterrement, Le Lys Bleu Éditions, 2018, pièce 11)
  5. (Cuisine) (Par ellipse) Plat préparé dont la recette est d’origine chinoise.
  6. (Boulangerie) Autre nom du schneckenkuchen, viennoiserie d’origine allemande, composée de plusieurs petites brioches enroulées et garnies de crème pâtissière parfumée à la cannelle et au kirsch.
    • Quand son confrère venu d’Alsace lui répondit "Schneckenkuchen", il dit "C’est du chinois pour moi!". Ainsi, le mot "chinois" resta pour cette pâtisserie qui s’appelait en fait "gâteau-escargot".
  7. (Botanique) (Pâtisserie) Sorte de petit agrume qu’on utilise en confiserie.
    • On se mit à le praliner en surface et à le décorer de la moitié d'un chinois (sorte de kumquat confit et à l’eau-de-vie), ou d’une prune. La mode de ce décor passa. — (Jacques Charrette et Céline Vence, Le grand livre de la pâtisserie et des desserts, Éditions Albin Michel, 1995, page 193)
    • Le chinois confit est déjà mentionné par Machet dans son Confiseur moderne, au début du XIXe siècle, sous le nom d'« orange de Chine ». Ce fruit n’est confit qu'après un long séjour dans l’eau fraîche, destiné à lui ôter son amertume. — (Annie Perrier-Robert, Dictionnaire de la gourmandise : Pâtisseries, friandises et autres douceurs, Éditions Robert Laffont, 2012)
Le code de cette langue (chinois) dans le Wiktionnaire est zh.
Langue (1)
Difficile à comprendre (2)
(4)
Langues chinoises

Proverbes et phrases toutes faites

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Prononciation

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Références

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