a prononcé de l'arrière de la bouche comme dans pâte mais légèrement plus avancé, sauf dans quelques mots d’emprunt où il est prononcé à l’avant comme şikâyet ; dans ce dernier cas il est souvent orthographié â[1].
dur comme dans gogo, se palatise devant e, i, ö, ü et â (rüzgâr).
[ɡ], [ɟ]
Ğ, ğ
comme un G très faible : pour obtenir ce son prononcer un [w] sans bouger les lèvres. Après e, i, ö, ü, il se palatise et se rapproche du y : değil = deyil. En fin de syllabe, il prolonge la voyelle précédente. Par exemple çağdaş se prononce tchâdache[3].
↑Ou bien comme a dans patte, d'après Zimmer et Orgun (Handbook of the IPA, article « Turkish », Cambridge University Press).
↑Ou bien toujours ouvert, è, d'après Berk et Bozdémir (introduction du Dictionnaire turc-français, L'Asiathèque, Dictionnaires des Langues'O).
↑C'est en fait une spirante dorso-vélaire sonore [ɰ] devant les voyelles a, ı, o et u, dont la friction est si faible qu'elle se confond avec la voyelle précédente. Entre voyelles, elle tend à s'amuïr. Cette lettre se nomme, en turc, yumuşak ge.
↑Le phonème /k/ se réalise [k] devant les voyelles a, ı, o et u et se palatalise en [k̟] devant les voyelles antérieures e, i, ö et ü, ce qu'on peut se représenter par ky (comme dans quiétude), mais de manière bien moins appuyée.
↑Le phonème /l/ se réalise [ɫ] partout sauf devant e, i, ö et ü, où il se palatalise en [l̟] (sorte de ly plus léger).