L’accent tonique est noté avec le symbole /ˈ/ et s’utilise aussi dans les syllabes d'un mot. Cette liste sépare les voyelles des syllabes qui portent l’accent des voyelles dans les syllabes sans accent, même si la valeur des voyelles est la même. L’accent sera toujours placé au début de la syllabe, et non de la voyelle.
Les voyelles longues sont dotées du symbole /ː/.
Certains des phonèmes ci-dessus sont des allophones, mais leur prononciation est si différente qu’ils sont notés par des symboles différents :
/x/ et /ç/ sont traditionnellement des allophones, mais en voie de devenir des phonèmes distincts (cf. rauchen/Frauchen, Kuchen/Kuhchen) ;
les /i/, /o/, /u/, /y/, /ø/ atones des mots d’emprunts sont considérés comme des allophones de /ɪ//ɔ//ʊ//ʏ/, /œ/ ;
/ə/ est en distribution complémentaire avec /ˈɛ/ ;
la nature de phonème de /ŋ/ est controversée ;
le coup de glotte [ʔ] n’est pas noté : dans une prononciation soignée ou hypercorrecte, il apparaît souvent en distribution complémentaire avec le phonème /h/ en début de syllabe.
Le son de la lettre ‹ r › est noté /r/ par convention (pourquoi ?), mais la prononciation effective est distribuée comme suit (voir par ex. article wikipedia anglophone sur le sujet) :
[ʁ] presque partout, sauf en Bavière, Suisse, Autriche ; il existe des variantes plus ou moins atténuées (comme en français d'ailleurs) ;
[ʀ] dans quelques aires voisines (notamment limitrophes des Pays-Bas) ;
[r] en Bavière, Suisse, Autriche, presque toujours ; et systématiquement dans les dialectes correspondants ;
[ɐ] presque toujours après une voyelle pour le suffixe -er (Art, billiger).
Les terminaisons non accentuées qui vocalisent /l/, /r/, /n/, /m/ dans de nombreuses régions sont notées avec la voyelle :
pour -er et -ern : /ɛr/ et /ɛrn/ ;
pour -en, -em, -el, -eln : /ən/, /əm/, /əl/ et /əln/.