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Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Listes de mots « qui n’existent pas »[modifier le wikicode]

Liste d’iXe[modifier le wikicode]

Fières de nos talents et des mots qui les disent ! sur Éditions iXe, 25 février 2020 :

Liste de la Siefar[modifier le wikicode]

La guerre des mots sur SIEFAR :

« Il ne faut pas dire » des grammairiens[modifier le wikicode]

  1. Il faut dire, cette femme est poète, est philosophe, est médecin, est auteur, est peintre ; et non poétesse, philosophesse, médecine, autrice, peintresse, etc. On doit en cela déférer à l’usage qui donne la terminaison féminine à certains mots pour le genre féminin, et qui ne la donne pas à d’autres. Ainsi on dit bien qu’une femme a été conseillère d’une telle action, mais non pas jugesse d’un tel procès ; qu’elle a été mon avocate, mais non pas qu’elle a été mon oratrice. On dit bien la galère capitainesse, mais on n’appelle pas une femme capitainesse, quoi qu’elle soit femme d’un capitaine ou qu’elle conduise des troupes. — (Nicolas Andry de Boisregard, Reflexions ſur l’uſage préſent de la Langue Françoiſe ou Remarques Nouvelles & Critiques touchant la politeſſe du Langage, Laurent d’Houry, 1692 (1re édition 1689), page 163-164)
  2. AUTRICE. s. f. Mot que l’usage n’admet pas, pour signifier celle qui a composé un ouvrage d’esprit. J’avais déjà lu plus d’une fois, Mademoiselle, la lettre sur les bons mots, insérée dans le Mercure du mois d’avril dernier, lorsque Madame la Marquise de la S. ** me dit que vous en êtes l’autrice. Mercur. Juin 1726. Il fallait dire l’auteur, suivant le bon usage et la décision de l’Académie française. — (« AUTRICE », dans [Jésuites de] Trévoux, Dictionnaire universel françois et latin, 1704–1771 → consulter cet ouvrage)
  3. À Amsterdam ; et se trouve à Paris, chez la veuve Duchesne, libraresse, rue Saint-Jacques […]. Permettez-moi de vous dire, Madame la Comtesse, que j’aurais voulu que Madame Delaisse eût mis chez l’autrice, comme j’ai mis libraresse. Ces qualifications ne sont pas approuvées, il est vrai, par l’Académie française, mais elles n’en sont pas moins bonnes et significatives ; d’ailleurs l’usage les autorise : car nous disons tous les jours à Paris, une notaresse, une commissaresse, une libraresse, etc. — (Alexandre-Jacques du Coudray, Correspondances dramatiques, 1er juin 1777, page 257)
  4. Les substantifs masculins qui expriment des états, des actions, convenables à l’homme seul, ou qui sont censés ne convenir qu’à lui, n’ont point de féminin ; tels sont censeur, cabaleur, docteur, imprimeur ; et même quoiqu’il y ait des femmes qui professent, qui composent de la musique, qui traduisent, etc., l’usage n’admet point encore compositrice, traductrice, et l’oreille rejette professeuse. — (Alexandre Boniface, Manuel des amateurs de la langue française, contenant des solutions sur l’étymologie, l’orthographe, la prononciation, la synonymie et la syntaxe, tome 1, Pillet, Paris, 1813, page 10)
  5. Les substantifs masculins qui expriment des états, des actions, convenables à l’homme seul, ou qui sont censés ne convenir qu’à lui, n’ont point de féminin : tels sont censeur, assesseur, appariteur, docteur, imprimeur ; et même, quoiqu’il y ait des femmes qui professent, qui composent de la musique, qui traduisent, etc., l’usage n’admet point encore compositrice, traductrice, et l’oreille rejette professeuse. — (Charles-Pierre Girault-Duvivier, Grammaire des grammaires, ou analyse raisonnée des meilleurs traités sur la langue françoise, tome 1, Janet et Cotelle, Paris, 1818, page 110)
  6. Ainsi, quoiqu’il y ait un grand nombre de femmes qui professent, qui gravent, qui composent, qui traduisent, etc., on ne dit pas : professeuse, graveuse, compositrice, traductrice, etc., mais bien professeur, graveur, compositeur, traducteur, etc., par la raison que ces mots n’ont été inventés que pour les hommes qui exercent ces professions. — (Louis-Nicolas Bescherelle, Grammaire nationale, Louis Bourgeois-Mazé, Paris, 1834, page 38)
  7. Quant à l’autre réformatrice, j’ai hâte d’assurer qu’elle n’a rien de pareil à se reprocher, et que son passé orthographique paraît avoir été parfaitement irréprochable; sa lettre au journal le Matin n’est pas le fruit d’une faute, mais la judicieuse expression de la souffrance des femmes de lettres, à qui l’Académie refuse obstinément le droit de s’intituler soit écrivaines, soit auteuses, autrices ou pour le moins autoresses, de même qu’elle interdit le titre de professeuses, d’amateuses (pour ne pas dire plus mal), de médecines, de cheffesses, de consœurs, et que la galanterie la plus élémentaire s’oppose à ce que, pour parler d’une dame laborieuse, on dise qu’elle travaille comme la femelle d’un bœuf. — (Étienne Grosclaude, « La langue ravigotée », dans Gil Blas, 15 aout 1891, page 1 [texte intégral])

Léger Noël, La clef de la langue et des sciences[modifier le wikicode]

  • 979. — Remarques. 1º Par les nombreux exemples que nous venons de citer, il est aisé de voir combien le féminin des noms en teur est d’un usage général. Cependant voyez la timidité des grammairiens à cet égard. « Le féminin des noms en teur n’est pas généralement adopté. Nous avons consulté beaucoup de grammaires et de dictionnaires, et nous ne les avons pas trouvés. L’Académie n’admet pas le féminin de appréciateur, calculateur, désolateur, destructeur, déprédateur, pacificateur, spéculateur, triomphateur, dit l’un. « Mais elle a adopté délatrice et spoliatrice, » dit l’autre. « Il faut reconnaître que ces mots ne sont pas harmonieux, » ajoute un troisième. — Alors, remplacez-les par d’autres plus agréables à l’oreille ; mais n’allez pas sans cesse à l’encontre des principes établis, ne les battez pas en brèche à coups d’exceptions, de manière à les rendre insuffisants, pour ne pas dire nuls. En effet, que résulte-t-il de ces tâtonnements? Il en résulte que celui qui ouvre une grammaire pour éclaircir un doute, pour savoir, par exemple, s’il peut dire au féminin séductrice, sénatrice, inventrice, etc., n’y trouve que de nouvelles raisons de douter, d’hésiter, et ne sait plus du tout comment dire.

    980. — 2º Or, la grammaire pose en principe que les noms et les adjectifs en
    teur, qui ne dérivent pas d’un participe présent, font leur féminin par le changement de eur en rice. Dès que ce féminin répond à un besoin réel de la pensée , il ne faut donc pas hésiter à l’employer. L’histoire ne fait point mention de lictrices, d’inquisitrices ; mais qu’un jour ou l’autre ces mots répondent à une idée, aussitôt ils auront droit de bourgeoisie, et tous les dictionnaires leur seront ouverts.

    981. — NOTA. Que l’emploi qu’on en fera soit plus ou moins harmonieux, plus ou moins élégant, plus ou moins juste, ceci dépend du goût de l’écrivain, de l’orateur ; et la grammaire s’en lave les mains. La grammaire est l’art d’écrire correctement ; mais elle n’a pas, que je sache, la prétention d’être ce qu’on appelle l’art d’écrire. Cet art a la grammaire pour fondement ; mais que de choses, de la base au sommet de l’édifice, qui ne sont point du ressort de la grammaire ! L’art d’écrire est identique à l’art de penser, et cet art a son principe dans le cerveau ; il dépend de certaines facultés naturelles, plus ou moins développées par la lecture et par l’étude. L’art d’écrire n’appartient qu’à un petit nombre ; l’art d’écrire correctement, c’est à dire, grammaticalement, doit appartenir à tous.
    — (Léger Noël, La clef de la langue et des sciences, ou Nouvelle grammaire française encyclopédique et morale, Dutertre, Paris, 1845-1861, page 519)


« Substantifs qui ne changent pas au féminin »[modifier le wikicode]

Frédéric Hunt, The Oxford and Cambridge French grammar, 1883

Les féminins italiens « sans équivalent en français »[modifier le wikicode]

Les criminelles « qui ne peuvent exister »[modifier le wikicode]

Les « lacunes lexicales » selon l’OQLF[modifier le wikicode]

Féminin des appellations de personnes en ‑eure sur Office québécois de la langue française

I[modifier le wikicode]

II[modifier le wikicode]

III[modifier le wikicode]

Les « cas particuliers »[modifier le wikicode]

Marie-Ève Arbour, Hélène de Nayves, Ariane Royer, « Féminisation linguistique : étude comparative de l’implantation de variantes féminines marquées au Canada et en Europe », dans Langage et société, no 148, 2014, page 31-51 [texte intégral]

Les « mots sans féminins »[modifier le wikicode]

Jean-Joseph Julaud, Le Français correct pour les Nuls, edi8, 2011

« Les Curiosités de la langue française »[modifier le wikicode]

Jean-Loup Chiflet et Marie Devaux, Les Curiosités de la langue française pour les Nuls, edi8, 2020

Les « féminins impossibles » (le nom d’agente désigne aussi un objet, un concept, etc.)[modifier le wikicode]

Exemples de listes : Jean-Marie Thiébaud, Les impossibles féminins ou les noms de professions et les titres difficilement féminisables, novembre 2006 ; Françoise Nore, Féminisation des noms, 4 décembre 2020.

« Lorsqu’il n’existe pas… » de la Documentation française (Journal officiel, etc.)[modifier le wikicode]

Guide de légistique, La Documentation française, Paris, décembre 2017, 3e édition, page 293-296

Misc[modifier le wikicode]

Couleurs[modifier le wikicode]