violence physique

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Date à préciser) Composé de violence et de physique.

Locution nominale [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
violence physique violences physiques
\vjɔ.lɑ̃s fi.zik\
Représentation d’une scène de violence physique aux Enfers par William Bouguereau (1825-1905).

violence physique \vjɔ.lɑ̃s fi.zik\ féminin

  1. Emploi délictuel ou criminel de la force brute contre un être ou une chose, entamant à divers degrés de gravité son intégrité corporelle.
    • La violence physique consiste en tout usage délibéré et non accidentel de la force contre un enfant, de telle manière que l’enfant soit blessé ou risque de l’être : frapper (à la main ou avec un objet), battre, donner des coups de pied, de poing, mordre, brûler, empoisonner, faire suffoquer, étrangler, secouer, jeter, noyer, fabriquer des symptômes, induire délibérément une maladie… — (Action Enfance, Maltraitance infantile : Violences physiques [en ligne], https://arretonslesviolences.gouv.fr, consulté le 4 décembre 2023)
    • On souhaiterait disposer d’une définition « objective » de la violence permettant d’appréhender toutes les formes de violence, quelles qu’elles soient et quel que soit le jugement porté sur elles. D’où le choix fréquent d’une définition en termes d’atteintes physiques aux personnes et, éventuellement, aux propriétés. La violence est alors assimilée à la seule violence physique. En un sens, de par le caractère hélas objectif des violences physiques, c’est un bon critère pour évaluer le niveau de violence dans une société, mais, évidemment, cela laisse échapper tout un volet de violences « morales », ou encore sournoises et indirectes. — (Yves Michaud, « Définir la violence ? », partie « La définition de la violence, une question de méthode », dans Les Cahiers Dynamiques, n°60 « Prévention et gestion de la violence », Érès, 2014/2, page 30-36)
    • Ils identifient très bien la violence physique, mais pas les autres formes, verbales, économiques, et encore moins les violences sexuelles qui restent tabou. — (Claudine Legardinier, « Violences conjugales : la prise en charge des agresseurs », dans Prostitution et Société, 30 juin 2016 [texte intégral]. Consulté le 4 décembre 2023)
    • Les parents maltraitants sont dans l’ensemble protégés au nom d’un sacro-saint respect de la famille et des liens parents-enfants. De même quand l’enfant est exposé à de graves violences conjugales, on considère encore trop souvent qu’un parent violent avec son conjoint — le plus souvent le père — peut être malgré tout un bon parent tant qu’il n’exerce pas de violences physiques directes sur l’enfant, même s’il le terrorise et le traumatise durablement. — (Muriel Salmona, Le Livre noir des violences sexuelles, chap. 1 « La réalité des violences sexuelles et de leurs conséquences », sous-partie « Violences sexuelles commises sur les enfants : un silence assourdissant », Dunod, 2013 (1re édition), page 49)
    • La violence physique peut être manifestée envers une personne, un groupe, des objets, des animaux ou des lieux. Comme elle peut aller du coup de poing sur la table à la destruction d’un mobilier complet, elle peut aussi aller de la bousculade à l’homicide, et c’est ce qui la rend extrêmement dangereuse. — (Gouvernement du Québec, « Formes de violence », dans Quebec.ca, 15 novembre 2023 (mise à jour) [texte intégral])

Synonymes[modifier le wikicode]

Hyponymes[modifier le wikicode]

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]