Wiktionnaire:Actualités/105-décembre-2023

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
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Actualités du Wiktionnaire

Numéro 105 — décembre 2023

Wiktionnaire:Actualités est un journal mensuel sur le Wiktionnaire, les dictionnaires et les mots. Il est publié en ligne depuis avril 2015. Son écriture est ouverte à toutes les bonnes volontés. Vous pouvez recevoir un avis lors de la publication des prochains numéros, consulter les anciens numéros et participer au brouillon de la prochaine édition. Vous pouvez lire aussi les Regards sur l’actualité de la Wikimedia. Pour les commentaires, critiques ou suggestions, voir la page de discussion.

Couleurs.

Une boîte de peintures photographiée par LauM Architektur, proposée dans le Défi photo du mois de décembre 2023 (cliquer sur l’illustration pour la voir en entier).

Brèves d’ici

  • Àncilu souhaiterait que le Wiktionnaire décrive mieux les hangeul, syllabes de la langue coréenne. Il a engagé une conversation à ce sujet, qui pourrait concerner plus de 11 000 entrées potentielles.
  • CKali a formulé une demande qui a été acceptée afin d’utiliser un bot pour modifier le Wiktionnaire à l’aide de script contrôlés.


À voir ou écouter

Quelques émissions audio ou vidéo sur la lexicographie, la linguistique et la langue française sorties ou découvertes ce mois-ci.

  • Dans l’une de ses chroniques hebdomadaires sur France Inter, Julie Neveux revient sur le purisme qui nous pousse à défendre une langue dans l’état où on l’a apprise. À cet effet, elle propose un quizz humoristique pour situer son niveau de purisme.

Brèves d’ailleurs

  • Muriel Gilbert propose pour le site RTL.fr un article sur les raisons historiques qui font que le mot eu se prononce comme la lettre u, rappelant une vidéo publiée en ligne il y a quelques années.
  • The Conversation publie un extrait du Dictionnaire du vin, de la bière et du champagne : culturel et anecdotique, de Jean Pruvost, à propos de l’histoire de l’apparition du mot champagne dans les dictionnaires de français.


Statistiques

Du 20 novembre au 20 décembre 2023

Le Wiktionnaire franchit le cap des 4 900 000 pages le 5 décembre avec une augmentation rapide de 100 000 pages en moins de deux mois.

+ 71 084 entrées et 125 langues dont le nombre d’entrées a été modifié, pour atteindre 5 147 965 entrées et 1 388 langues avec au moins cinq entrées.

+ 4 431 entrées en français pour atteindre 423 898 lemmes et 665 813 définitions.

Les cinq langues qui ont le plus avancé, outre le français, sont l’espagnol (+ 38 066 entrées), l’allemand (+ 7 373 entrées), le portugais (+ 6 595 entrées), l’ukrainien (+ 5 735 entrées), et le same du Nord (+ 2 592 entrées).

Trois nouvelles langues  : le sèmè (+2), le moba (+1), le ksingmul (+1).

+ 7 321 citations ou exemples en français pour atteindre 621 650 pour les entrées en français, et 329 467 pour les entrées d’autres langues (+ 4 007).

+ 500 médias d’illustrations (images et vidéos) dans les pages principales du Wiktionnaire, pour atteindre 77 011.

Du 30 novembre au 31 décembre 2023

+ 11 162 sections de langue contenant au moins une prononciation audio (dont 1 957 pour le français) pour atteindre 572 579 sections de langue contenant au moins une prononciation audio pour 166 langues (dont 182 918 pour le français).

+ 4 nouveaux thésaurus ce mois-ci, le total est de 1 188 thésaurus dans 74 langues dont 865 thésaurus en langue française. Les nouveaux thésaurus sont notamment pour l’ombre par Noé et quatre autres personnes, la musique en chinois par Popolon et le langage informatique Rust en anglais par Benoît Prieur

Wikiscan et Wikistats donnent chaque mois accès à beaucoup de mesures, dont la liste des pages les plus consultées et des pages modifiées par le plus de personnes.

+ 20 mots créés sur les 35 proposés dans les Mots du jour ! Merci à Ainoa Luß, Bercours, Harmonide, Pamputt et Sayoxime !

Couleurs.

Boîte de peintures égyptienne vieille de plus de trois milles ans, photographiée par Daderot.

Mot de l’année

Comme chaque année, de nombreuses institutions et publications proposent leurs analyses sur le mot de l’année. Petit tour d’horizon.

  • En Suisse, la Haute école zurichoise des sciences appliquées a élu le mot décombres, qui devance intelligence artificielle et coûts de la santé dans les usages observés. En Suisse alémanique, la même institution a élu Monsterbank, en référence à l’absorption de Credit Suisse par UBS. Sont mentionnés également Chatbot et Ghosting. En Suisse italophone : GPT devance tunnel (en référence au Gothard et aux problèmes qu’ont connus les tunnels routier et ferroviaire), et ecoansia (« écoanxiété »). En Suisse rétho-romanche, le mot de l’année est Solarexpress, une initiative qui vise à promouvoir les installations photovoltaïques sur les sommets alpins, suivi par Igl Rutsch (« coulée »), en référence à l’éboulement qui a failli rayer de la carte le village de Brienz (GR), et regulaziun proactiva (« régulation proactive »), en rapport avec la décision du parlement grison de permettre l’abattage proactif de toute une meute de loups.
  • Le mot de l’année en Flandre, issu d’une élection organisée par le dictionnaire Van Dale en collaboration avec la VRT, est : Graaiflatie. Il est le reflet de la situation économique de la région car il désigne les « entreprises qui répercutent sur leurs clients l’augmentation des coûts des carburants, des moyens de production et de la main d’œuvre afin de maintenir ou accroître leurs bénéfices ».
  • Pour l’espagnol, le verdict de la Fundéu n’est pas encore tombé au moment d’écrire ces lignes.
  • Pour le japonais, le mot de l’année est are, « cette chose-là » en référence à une actualité liée au baseball.


De la difficulté de faire un « À »

Ce 16 décembre, Julien Lausson, journaliste à Numérama, publie un article intitulé « Comment faire un A majuscule avec accent ? La question qui affole Google ». Un article où l’on apprend que, malgré des décennies d’informatisation, la population francophone galère encore terriblement à écrire sa langue, une des plus utilisées du monde… Au point que savoir accentuer une simple lettre nécessite régulièrement de chercher dans un moteur de recherche la solution. Ainsi l’article conclut par une liste de solutions, dont la pertinence de certaines est très douteuse…

Bref ! Comment bien écrire le français ? Parce que simplement chercher le « À » n’est que la pointe émergée de l’iceberg de tous les caractères français qui manquent dans nos claviers. Comment bien écrire le français avec un clavier ? serait donc plus juste. Et c’est un constat amer qui arrive vite à nos yeux, certains caractères sont très difficilement accessibles avec un AZERTY, et d’autres sont même carrément inaccessibles. Cet héritage technologique est un vrai poids pour beaucoup de francophones et notamment celles et ceux qui n’ont pas le niveau en informatique pour y remédier. Parce que oui, en fait, il est possible d’y remédier, et sans que ce soit réellement difficile. Voyons donc ici les solutions qui s’offrent à nous…

Sans changer de disposition du clavier

Évidemment, ne pas changer de disposition du clavier implique des contraintes techniques pour accéder aux caractères les plus rares, et souvent ces contraintes rendent l’expérience utilisateurice complexe.

  1. Apprendre les codes ALT : Les codes ALT sont des plages de codes de caractères que l’on peut faire avec la touche ALT de son clavier. Par exemple en gardant appuyé ALT puis en tapant le code « 0199 », au relâchement de la touche ALT le caractère « Ç » apparaîtra. Cette méthode permet de taper potentiellement tous les caractères de la table ALT. Bon il faut connaître la table, enfin, les deux tables (car oui, y en a deux… XD), ce qui n’est quand même pas très pratique et surtout implique de taper 4 ou 5 touches pour un caractère. Ça marche mais c’est pas l’idéal.
  2. Se reposer sur les correcteurs automatiques : Il existe plein de correcteurs automatiques dans notre environnement informatique qui sont souvent là pour pallier les problèmes courants de frappes, notamment quand les caractères sont absents de nos claviers, notamment le « œ », très présent en français. Mais ces correcteurs ne sont pas présents sur tous les logiciels où l’on écrit et ne disposent ni des mêmes dictionnaires de références ni des dictionnaires les plus complets.
  3. Se faire un tableau de caractères à copier-coller : Très loin d’être une solution la plus fiable car il est possible de se tromper dans les caractères copiés (sans compter les possibles caractères invisibles…) mais surtout qui est extrêmement lente car nécessite des copié-collés à la souris.
En changeant la disposition du clavier

Parce que bon, quand l’outil n’est pas bon, il est quand même bien mieux de le changer que de s’en contenter. Nous n’allons pas là chercher à vous pousser à changer mais néanmoins vous expliquer pourquoi ces solutions existent et sont utilisées.

  1. La méthode Dvorak : Nous parlons ici d’une méthode qui a permis de repenser les dispositions des touches des claviers en se basant sur l’usage des lettres dans la langue. Cela a donné plusieurs dispositions de clavier mais la plus connue qui en est directement issu est le Dvorak français. Il existe depuis deux décennies, mais il n’a jamais vraiment percé, notamment parce jamais adopté par une norme. Maximisé pour le confort de frappe selon son concepteur vous pouvez le télécharger gratuitement et l’installer quel que soit votre OS.
  2. Le Bépo : Issu du Dvorak et établi d’après un consensus d’informaticien·ne·s et de personnes extérieures au milieu, le Bépo dispose d’un meilleur soutien à l’apprentissage en ligne et d’une communauté militante car il permet également une maximisation du confort d’écriture avec une répartition des frappes pour éviter la fatigue de l’écriture. Néanmoins, c’est une autre logique à prendre en compte. L’organisme de normalisation AFNOR l’a intégré ainsi que le clavier suivant. Le Bépo est disponible également gratuitement et compatible avec tous les OS.
  3. Le « nouvel AZERTY » ou « AZERTY amélioré » : Constatant les usages encore très faibles des deux premières dispositions parmi la population écrivant au clavier, l’AFNOR a proposé une nouvelle disposition des touches des marges de l’AZERTY classique en 2019. Ne gardant presque que la disposition des 26 lettres centrales, elle réorganise un grand nombre de caractères spéciaux afin de pouvoir écrire correctement, non seulement le français, mais aussi les langues régionales de France ainsi que pas mal de langues européennes, et un peu plus des mathématiques. L’objectif à long terme est de l’imposer dans les marchés publics. Se voyant comme un intermédiaire beaucoup plus accessible que les propositions précédentes car très facile d’usage sur les claviers AZERTY, il est téléchargeable gratuitement et fonctionne sur tous les OS.
Et mon clavier physique, j’en fais quoi si je change ma disposition ? Parce que je regarde quand je tape, moi !

Et vous faites partie de la majorité des personnes. Vous avez plusieurs solutions qui s’offrent à vous afin d’avoir le bon clavier sous les yeux.

  1. La gratuite, avoir une photo de la nouvelle disposition que vous utilisez sur votre bureau (numérique ou physique). Évidemment, vous vous y réfèrerez plus souvent si votre clavier est très différent de l’AZERTY, mais c’est une solution qui ne coûte rien ou presque…
  2. La peu chère, mettre des autocollants sur ses touches : Vous trouverez facilement des autocollants de la plupart des dispositions claviers proposées sur le net et en tous cas c’est certain pour celles mentionnées ici. Cette solution visuelle a l’avantage de mettre la nouvelle disposition là où elle doit être, c’est-à-dire sous vos yeux.
  3. La plus chère, changer de clavier physique : Nous passerons sur la possibilité de changer vos touches de clavier directement, car elle est parfois plus chère que de changer le clavier entièrement, surtout que beaucoup ne sont pas si chers (un exemple parmi des milliers avec plusieurs dispositions disponibles : [1]). Aussi, vous pouvez acheter un assez grand nombre d’autres dispositions que de l’AZERTY de base. Parfois l’installation demandera un pilote en ligne, mais ce sera le plus difficile à faire techniquement.

Pour aller plus loin, sachez que nous n’avons qu’effleuré la liste des dispositions claviers disponibles en ligne et que vous pouvez même installer un mappeur pour personnaliser vous-même vos touches. Nous entrons là dans un monde foisonnant que nous ne pourrons pas aborder ici, mais sachez qu’il y a sûrement un moyen d’adapter votre clavier à votre usage et qu’il est dommage de passer à côté de toutes ces solutions, très souvent gratuites…

Enfin, sachez que depuis sa sortie en 2019, l’auteur de cet article utilise le nouvel AZERTY, n’ayant eu besoin que de 2 semaines d’adaptation. D’autres ici utilisent le Bépo ou d’autres dispositions, n’hésitez pas à demander des retours sur la Wikidémie ! :)
— une chronique par Lyokoï
Peintures.

Pots de peintures, photographié par Jay Mambrasar.


Les collaborations de la semaine de décembre

Ces suggestions, affichées sur la page d’accueil, ont été proposées par Noé et Harmonide. Merci de leurs contributions aux personnes qui ont créé de nouvelles entrées ! Avec ce mois s’achève quatre années de propositions hebdomadaires régulières et ininterrompues !

Semaine 48 (27 novembre au 3 décembre 2023)

Le glacier suspendu des Grands Couloirs de la Grande Casse en France.

Le manteau neigeux des neiges éternelles est mesuré par les nivologues grâce à la télénivométrie. Encore faut-il ne pas être chionophobe ni pris par la neige en grains !

Semaine 50 (11 au 17 décembre 2023)

Même le Hellfest a son sport non-officiel, le brutal caddie.

De nombreux jeux compétitifs ne sont pas (encore) devenus des sports d’ampleur : le bossaball en Belgique, le hornuss ou lancer de la pierre en Suisse, la rebatta et le tsan dans la Vallée d’Aoste, le jeu de guise ou djise dans les Hauts-de-France et en Belgique, le thakourth en Algérie.

Semaine 51 (18 au 24 décembre 2023)

Don Quijote y Sancho Panza, nos modèles pour cette dernière ligne droite de l’année 2023.

Une sorte d’anomalie sur le Wiktionnaire apparaît frappante : ¡no hay muchas palabras en español aquí! Moins de 155 000 mots espagnols font l’objet d’une entrée, pour plus de 400 millions de locuteurs et locutrices dans le monde. À titre de comparaison, l’allemand compte ici plus de 205 000 termes, pour moins de 90 millions de personnes dont c’est la langue maternelle. Et quand les pages existent, elles sont bien souvent maigrichonnes :

Allons, sans doute que parmi nous, francophones, beaucoup ont étudié cette langue dans le secondaire. N’est-ce pas ? Cette semaine est le moment de raviver nos souvenirs pour rattraper tout ça et honorer la langue de Cervantes ! Faisons le pari étonnant que nous dépasserons les 200 000 entrées hispanophones d’ici l’arrivée des Rois Mages !

Semaine 52 (25 au 31 décembre 2023)

L’année 2023 s’achève et une cinquantaine de propositions hebdomadaires ont suscité l’ajout de nouvelles entrées, et autant de thèmes épars, éclectiques et étranges. Toutes les suggestions n’ont pas été créées, et vous pouvez encore aider grâce à la liste des thèmes hebdomadaires de l’année !

Semaines suivantes

En janvier, nouvelle année avec des pompes, des découpages administratifs, des cultes à mystères et des métiers du médico-social.


Courrier du lectorat

Pamputt, le mot « désanthroponymique » n'existe pas dans le Wiktionnaire. Faute de frappe ? Cantons-de-l'Est (discussion) 3 janvier 2024 à 15:01 (UTC)[répondre]

Salut Cantons-de-l'Est, dans sa chronique, Laélia Véron parle de « désanthroponymes », mais en cherchant sur le web il semble que ce terme ne soit pas utilisé. En revanche, Mathilde Huguin, cité dans la chronique, a utilisé le terme « désanthroponymique » dans sa thèse de doctorat. Ce terme est également utilisé dans d’autres travaux universitaires ([2]), au contraire de « désanthroponyme ». Mais je te rejoins, le mot reste à créer ici Clin d’œil Pamputt [Discuter] 3 janvier 2024 à 15:31 (UTC)[répondre]

Le clavier AZERTY est un horreur à mes yeux. Le clavier QWERTY façon canadienne est supérieur parce que je peux taper n'importe quelle lettre diacritée à l'aide de deux touches au maximum (Par exemple, e immédiatement suivi de ¨, ce qui donne ë). Les alternatives mentionnées par Julien Lausson n'aident pas vraiment la cause. La démocratisation du clavier AZERTY explique peut-être pourquoi les francophones collaborent insuffisamment à Wikipédia et les projets-frères... Cantons-de-l'Est (discussion) 3 janvier 2024 à 15:06 (UTC)[répondre]

Ta théorie est audacieuse ! Mort de rire Ton exemple m’étonne, même l’AZERTY a une touche morte pour le tréma qui permet d’écrire « ë ». Mais j’abonde : le clavier AZERTY de Microsoft est une horreur absolue. L’AZERTY de Mac est meilleur, au sens où il permet au moins de saisir les caractères du français, et les extensions sous Linux sont bien plus complètes (je recommande au passage la lecture de l’article Wikipédia AZERTY). Lyokoï est la première personne que je rencontre qui utilise l’AZERTY AFNOR ; tu as acheté un clavier où est imprimé la disposition AFNOR ? comment tu te débrouilles sur un clavier qui n’est pas le tien ? Mais QWERTY, QWERTZ, AZERTY, même complété de tout un tas de caractères exotiques, tout ça ça reste nul quant à l’ergonomie. À toutes mes connaissances qui écrivent intensément au clavier, informaticiens, écrivains… je n’ai de cesse de leur recommander le BÉPO, qui vaut largement son effort d’apprentissage. La différence de confort est spectaculaire. Et devoir taper en aveugle (puisque les claviers vendus ne sont pas imprimés en AZERTY) est en fait un avantage ! Premièrement car c’est plus efficace, deuxièmement car je n’ai pas perdu l’usage du latin d’AZERTY, je n’ai qu’à baisser les yeux pour basculer mentalement. Sourire Merci pour les Actualités ! Maëlan (discussion) 8 janvier 2024 à 10:36 (UTC)[répondre]
Notification @Maëlan et @Cantons-de-l'Est : J’ai physiquement un AZERTY classique, l’apprentissage du Nouvel AZERTY étant très simple, je n’ai même pas eu à changer de clavier. Quant à la composition des diacritiques, ce dernier est particulièrement puissant puisque presque toutes les diacritiques européennes y sont présentes et qu’on peut faire des compositions multiples sans soucis du style « ï̂ » voir en mettre plus… (ô̂̂̂̂). Bref, il m’a convaincu très vite. Après ce que je vois aussi, et c’est peut-être le cœur du problème, c’est que chacun trouve que son clavier est mieux que le voisin et on pourra toujours partir dans des débats interminables sur le sujet, mais de fait, il existe plein de dispositions clavier, toutes particulières et qui serait bien de dire au gens de se pencher sur leur pratique d’écriture sur ordinateur, parce que l’AZERTY fait des ravages… T_T Chacun et chacune devrait se pencher un minimum sur son outil de travail qu’est son clavier et sa disposition lorsqu’il écrit. C’était surtout ça le propos de mon article. ^^ Lyokoï (blablater) 8 janvier 2024 à 11:15 (UTC)[répondre]
Notification @Lyokoï : Je ne défends pas ma paroisse fanatiquement : j’ai beaucoup utilisé AZERTY et BÉPO, je peux comparer, y a pas photo (pas seulement parce que BÉPO est plus complet — il doit contenir les mêmes caractères que l’AZERTY AFNOR je pense — mais surtout parce qu’il est beaucoup plus confortable ; fini les contorsions improbables !). Bien d’accord que le plus important, c’est de faire comprendre aux gens que cet antique AZERTY n’est pas une fatalité immuable… Avec les smartphones, c’est en fait déjà le cas, l’AZERTY tactile sur Android est très différent. (Franchement, j’en suis à croire que c’est par une malveillance volontaire, dont l’intérêt stratégique m’échappe, que Windows maintient le clavier sous-fonctionnel !) Maëlan (discussion) 8 janvier 2024 à 12:16 (UTC)[répondre]

Intéressante la chronique de Muriel Gilbert à propos de la graphie eu dans « j’ai eu » (comme « veu, seu, peu, deu, creu, seur », j’en passe et des pas meures, qu’on écrit aujourd’hui « vu, su, pu, dû, cru, sûr… »). Le e dans « j’ai eu » aurait donc la même origine sombre que le h dans « huile » ! Je supposais que c’était un vestige d’une diphtongue en ancien français. Elle dit aussi que le verbe avoir aurait été « oublié », à mon avis ce serait plutôt qu’on a évité exprès de modifier la graphie de ce verbe omniprésent (tout comme on écrit toujours « on est » plutôt que « on êt »). Maëlan (discussion) 8 janvier 2024 à 16:43 (UTC)[répondre]

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