Annexe:Kanjis et kanas

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Les kanjis sont des caractères d’origine chinoise (sinogrammes), en général des idéogrammes. Ils sont encore très nombreux mais d’usage nettement moins fréquent dans les textes japonais modernes (sauf pour un petit nombre de kanjis traditionnels d’usage relativement plus fréquents, recensés dans cette page, et que tout écolier japonais se doit de connaître). Ils peuvent se lire de deux manières :

  • lecture on ou on’yomi : prononciation issue du moyen chinois ; c’est la prononciation la plus fréquente de ces idéogrammes dans la langue japonaise actuelle ;
  • lecture kun ou kun’yomi : prononciation d’un mot japonais natif associée à un kanji par son sens.

Les kanas sont des caractères appartenant à un des deux syllabaires en usage en japonais ; inspirés d’un nombre restreint de kanjis simplifiés (repris pour leur valeur phonétique et non idéographique), ils se lisent de façon assez simple, et constituent la partie la plus fréquente des caractères utilisés pour écrire aujourd’hui cette langue, même si aujourd’hui les kanas entrent en concurrence avec leur romanisation en alphabet latin (romāji) selon plusieurs normes de translittération (dont la plus utilisée est aujourd’hui la romanisation Hepburn). Ci-dessous, plutôt que de présenter une romanisation de ces caractères, seule une transcription phonétique est présentée.

Kanas[modifier le wikicode]

Syllabaire hiragana[modifier le wikicode]

La partie supérieure gauche, constituée de syllabes ayant une consonne sonore et une voyelle simple est appelée le tableau des cinquante sons ; il est ici étendu.

\a\ \i\
(ou \j\ ; \ʲ\ : voir à droite)
\ɯ\
(ou allongement)
\e\ \o\ \ja\ \jɯ\ \jo\
Syllabes avec consonnes de base
\ka\ \ki\ \kɯ\ \ke\ \ko\ きゃ \kʲa\ きゅ \kʲɯ\ きょ \kʲo\
\sa\ \ɕi\ \sɯ\ \se\ \so\ しゃ \ɕa\ しゅ \ɕɯ\ しょ \ɕo\
\ta\ \tɕi\ \tsɯ\ \te\ \to\ ちゃ \tɕa\ ちゅ \tɕɯ\ ちょ \tɕo\
\na\ \ni\ \nɯ\ \ne\ \no\ にゃ \nʲa\ にゅ \nʲɯ\ にょ \nʲo\
\ha\ \çi\ \ɸɯ\ \he\ \ho\ ひゃ \ça\ ひゅ \çɯ\ ひょ \ço\
\ma\ \mi\ \mɯ\ \me\ \mo\ みゃ \mʲa\ みゅ \mʲɯ\ みょ \mʲo\
\ja\   \jɯ\   \jo\
\ɾa\ \ɾi\ \ɾɯ\ \ɾe\ \ɾo\ りゃ \ɾʲa\ りゅ \ɾʲɯ\ りょ \ɾʲo\
\wa\ \wi\   \we\ \wo\ ou \o\  
  \n\  
Syllabes étendues (avec signe diacritique de voisement)
\ɡa\ \ɡi\ \ɡɯ\ \ɡe\ \ɡo\ ぎゃ \ɡʲa\ ぎゅ \ɡʲɯ\ ぎょ \ɡʲo\
\za\ \ʑi\ \zɯ\ \ze\ \zo\ じゃ \dʑa\ じゅ \dʑɯ\ じょ \dʑo\
\da\ \dʑi\ \dzɯ\ \de\ \do\  
\ba\ \bi\ \bɯ\ \be\ \bo\ びゃ \bʲa\ びゅ \bʲɯ\ びょ \bʲo\
Syllabes étendues (avec signe diacritique de dévoisement)
\pa\ \pi\ \pɯ\ \pe\ \po\ ぴゃ \pʲa\ ぴゅ \pʲɯ\ ぴょ \pʲo\

L’allongement de la voyelle pour la série hiragana avec o ou u se fait à l’aide de l’hiragana (u) ; par exemple : とうきょう Tōkyō, sauf dans quelques mots où l’on redouble l’hiragana o ; p. ex. : おおきい ōkī, « grand ». Il s’agit en fait d’anciens *owo.

Les kanas en rouge sont aujourd’hui désuets. pourrait aussi être rangé dans cette catégorie puisqu’il a perdu sa valeur sonore au profit d’une valeur grammaticale.

Syllabaire katakana[modifier le wikicode]

\a\ \i\
ou \j\ ; \ʲ\ : voir à droite
\ɯ\
ou \w\ : voir ci-dessous
\e\ \o\ \ja\ \jɯ\ \jo\
Syllabes usuelles (avec consonnes de base)
\ka\ \ki\ \kɯ\ \ke\ \ko\ キャ \kʲa\ キュ \kʲɯ\ キョ \kʲo\
\sa\ \ɕi\ \sɯ\ \se\ \so\ シャ \ɕa\ シュ \ɕɯ\ ショ \ɕo\
\ta\ \tɕi\ \tsɯ\ \te\ \to\ チャ \tɕa\ チュ \tɕɯ\ チョ \tɕo\
\na\ \ni\ \nɯ\ \ne\ \no\ ニャ \nʲa\ ニュ \nʲɯ\ ニョ \nʲo\
\ha\ \çi\ \ɸɯ\ \he\ \ho\ ヒャ \ça\ ヒュ \çɯ\ ヒョ \ço\
\ma\ \mi\ \mɯ\ \me\ \mo\ ミャ \mʲa\ ミュ \mʲɯ\ ミョ \mʲo\
\ja\   \jɯ\   \jo\  
\ɾa\ \ɾi\ \ɾɯ\ \ɾe\ \ɾo\ リャ \ɾʲa\ リュ \ɾʲɯ\ リョ \ɾʲo\
\wa\ \wi\   \we\ \wo\ ou \o\  
  \n\  
Syllabes étendues (avec signe diacritique de voisement)
\ɡa\ \ɡi\ \ɡɯ\ \ɡe\ \ɡo\ ギャ \ɡʲa\ ギュ \ɡʲɯ\ ギョ \ɡʲo\
\za\ \ʑi\ \zɯ\ \ze\ \zo\ ジャ \dʑa\ ジュ \dʑɯ\ ジョ \dʑo\
\da\ \dʑi\ \dzɯ\ \de\ \do\  
\ba\ \bi\ \bɯ\ \be\ \bo\ ビャ \bʲa\ ビュ \bʲɯ\ ビョ \bʲo\
Syllabes étendues (avec signe diacritique de dévoisement)
\pa\ \pi\ \pɯ\ \pe\ \po\ ピャ \pʲa\ ピュ \pʲɯ\ ピョ \pʲo\

Syllabaire katakana étendu[modifier le wikicode]

Ces combinaisons de katakanas servent à noter des mots étrangers utilisant des sons qui n’existent pas directement dans la langue japonaise.

\a\ \i\ \ɯ\ \e\ \o\ \ja\ \jɯ\ \jo\
Syllabes étendues (combinaison de voyelles)
  イェ \je\  
  ウィ \wi\   ウェ \we\ ウォ \wo\  
Syllabes étendues (avec consonnes de base)
  シェ \ɕe\  
ツァ \tsa\ ツィ \tsi\   ツェ \tse\ ツォ \tso\  
  チェ \tɕe\  
  ティ \ti\ トゥ \tɯ\  
ファ \ɸa\ フィ \ɸi\   フェ \ɸe\ フォ \ɸo\   フュ \ɸʲɯ\  
Syllabes étendues (avec signe diacritique de voisement)
ヴァ \ba\ ヴィ \bi\ \bɯ\ ヴェ \be\ ヴォ \bo\  
  ジェ \dʑe\  
  ディ \di\ ドゥ \dɯ\  

Kanjis[modifier le wikicode]

Voici la liste des 1 945 kanjis officiels que tout écolier japonais se doit de connaître depuis le 10 octobre 1981 : on appelle cet ensemble les jōyō kanji. Tous ces kanjis se lisent comme une seule syllabe, dont une transcription moderne (on’yomi) en hiragana est donnée, avec sa prononciation API. Depuis le 16 novembre 1946, tout écolier japonais se devait de connaître une autre liste officielle formant un ensemble 1 850 caractères appelé les tōyō kanji.

Lecture on’yomi Prononciation API Liste
\a\
\i\
\ɯ\
\e\ 沿
\o\
\ka\
\ki\
\kɯ\
\ke\
\ko\ 稿
\sa\
\ɕi\ 使 姿 湿 寿 宿
\sɯ\
\se\ 西
\so\
\ta\ 退
\tɕi\ 調
\tsɯ\
\te\ 殿
\to\
\na\
\ni\ 尿
\ne\
\no\
\ha\
\çi\
\ɸu\
\he\ 便
\ho\ 簿 貿
\ma\
\mi\
\mɯ\ 婿
\me\ 綿
\mo\
\ja\
\jɯ\
\jo\
\ɾa\
\ɾi\
\ɾɯ\
\ɾe\
\ɾo\
\wa\

Voir aussi[modifier le wikicode]